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Ils jouaient pour quelques piécettes dans la principale avenue commerçante du centre de Belgrade, jusqu'au jour où un mélomane les remarqua: quelques mois plus tard, les trois enfants accédaient à la notoriété et à l'aisance en remportant un concours télévisé.
Toutes les personnes qui ont sillonné ces huit dernières années la rue Knez Mihailova, la grande avenue piétonne de Belgrade, ne peuvent que se souvenir de ces deux jeunes garçons, toujours impeccables, qui interprétaient des airs traditionnels ou classiques en compagnie de leur toute jeune soeur.
Les badauds s'arrêtaient fréquemment pour les écouter, manifestement charmés. Et Sandra (11 ans, violon), Darko (14 ans, violon), Danijel Piller (16 ans, accordéon) parlent toujours avec émotion de leurs prestations dans la rue Sandra, une petite brune aux cheveux longs, était au début trop jeune.
Elle se contentait de danser auprès de ses frères. Puis elle s'est mise au violon.
Darko, Danijel et Sandra sont d'origine roumaine. Dans cette famille modeste de six personnes, tout tourne autour de la musique.
Plusieurs instruments sont accrochés aux murs du salon. Un synthétiseur, un accordéon, encombrent aussi la pièce.
Le père, Stevan, explique que l'argent recueilli par ses trois enfants permettait à la famille de joindre les deux bouts. Son salaire, gagné en nettoyant les cages d'escalier et les communs d'immeubles dans Belgrade, constituait le seul revenu de la famille.
Cette vie précaire va être bouleversée le jour où le directeur de la compagnie philharmonique de Serbie, Srdjan Tasovac, remarque les trois jeunes musiciens dans la rue. Il s'intéresse à Darko, lui fait passer une audition et l'adolescent rejoint la formation des jeunes de la compagnie philharmonique.
Et quand Srdjan Tasovac est contacté un peu plus tard par les organisateurs du concours télévisé "La Serbie a du talent", il pense aux enfants Piller.
On vient les écouter sur le Knez Mihailova, les organisateurs sont conquis et leur proposent de participer au concours.
Ils remportent finalement la finale du concours et un prix de 100.000 euros, en impressionnant les spectateurs et le jury par leur interprétation de chansons traditionnelles russes.Se souvenant des jours difficiles, la famille Piller garde la tête froide devant le succès. Ce concours "n'est qu'un début. Nous devons travailler maintenant pour justifier la confiance du public", souligne Darko.
Prévoyants et économes, ils ont décidé de consacrer une moitié de leur prix à leurs études. Mais les enfants Piller n'ont pas oublié leurs débuts et rêvent de donner un jour un concert sur le Knez Mihailova, en signe de reconnaissance.
"Nous le devons aux Belgradois. La rue nous manque".
Toutes les personnes qui ont sillonné ces huit dernières années la rue Knez Mihailova, la grande avenue piétonne de Belgrade, ne peuvent que se souvenir de ces deux jeunes garçons, toujours impeccables, qui interprétaient des airs traditionnels ou classiques en compagnie de leur toute jeune soeur.
Les badauds s'arrêtaient fréquemment pour les écouter, manifestement charmés. Et Sandra (11 ans, violon), Darko (14 ans, violon), Danijel Piller (16 ans, accordéon) parlent toujours avec émotion de leurs prestations dans la rue Sandra, une petite brune aux cheveux longs, était au début trop jeune.
Elle se contentait de danser auprès de ses frères. Puis elle s'est mise au violon.
Darko, Danijel et Sandra sont d'origine roumaine. Dans cette famille modeste de six personnes, tout tourne autour de la musique.
Plusieurs instruments sont accrochés aux murs du salon. Un synthétiseur, un accordéon, encombrent aussi la pièce.
Le père, Stevan, explique que l'argent recueilli par ses trois enfants permettait à la famille de joindre les deux bouts. Son salaire, gagné en nettoyant les cages d'escalier et les communs d'immeubles dans Belgrade, constituait le seul revenu de la famille.
Cette vie précaire va être bouleversée le jour où le directeur de la compagnie philharmonique de Serbie, Srdjan Tasovac, remarque les trois jeunes musiciens dans la rue. Il s'intéresse à Darko, lui fait passer une audition et l'adolescent rejoint la formation des jeunes de la compagnie philharmonique.
Et quand Srdjan Tasovac est contacté un peu plus tard par les organisateurs du concours télévisé "La Serbie a du talent", il pense aux enfants Piller.
On vient les écouter sur le Knez Mihailova, les organisateurs sont conquis et leur proposent de participer au concours.
Ils remportent finalement la finale du concours et un prix de 100.000 euros, en impressionnant les spectateurs et le jury par leur interprétation de chansons traditionnelles russes.Se souvenant des jours difficiles, la famille Piller garde la tête froide devant le succès. Ce concours "n'est qu'un début. Nous devons travailler maintenant pour justifier la confiance du public", souligne Darko.
Prévoyants et économes, ils ont décidé de consacrer une moitié de leur prix à leurs études. Mais les enfants Piller n'ont pas oublié leurs débuts et rêvent de donner un jour un concert sur le Knez Mihailova, en signe de reconnaissance.
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