Mais qu’importe puisque décision a été prise de ne pas tenir compte de ces résultats et de trouver une autre assiette foncière pour un projet auquel les finances publiques ont cru et déboursé des deniers. Dans l’espoir de voir l’actuel essai se transformer en réalisation, une trentaine de groupements de Cabinets d’architectes ont déposé leurs dossiers de candidature pour le projet devant voir le jour à Lahraouyine. Selon la Société nationale de réalisation et de gestion des stades (Sonarges), une présélection sera opérée pour aboutir à la désignation de sept cabinets d’architectes au plus qui seront autorisés à concourir pour la réalisation du Grand Stade de Casablanca, poursuit-on de même source, rappelant que suite au lancement de l’appel à Candidatures international, le 6 décembre 2010, soixante et onze retraits de dossiers de candidature ont été enregistrés.
A l’instar de ce qui s’est fait précédemment, pour postuler et concourir, chaque groupement de Cabinets d’architectes a été obligé d’intégrer, en son sein, un architecte exerçant au Maroc. Cette exigence devant permettre de mettre le savoir-faire et l’apport culturel avéré des hommes de l’art marocains au service de ce projet d’envergure nationale, explique la Sonarges.
Placée sous la présidence effective du président du directoire de la Sonagres, la commission d’admission des candidatures pour la présélection des cabinets d’architectes est composée de représentants des ministères des Finances, de la Jeunesse et des Sports, du Fonds Hassan II pour le développement économique et social, du Conseil national de l’Ordre des architectes et du Conseil de la ville de Casablanca.