Il s'agit du conteur Abderrahim Salili qui a remporté le prix dans la catégorie courte nouvelle pour les œuvres narratives non publiées, pour son récit «Tremblement de terre» qui raconte la tragédie du tremblement de terre qui a frappé récemment la région d'Al-Haouz.
Dans son récit, l'écrivain a opté pour un langage intense et poétique qui raconte les détails précis et relate les transformations de manière progressive, tout en mélangeant les événements et les sentiments d'une manière délicate qui reflète l'ampleur de la tragédie.
L'écrivaine Houda Achamachi a également remporté le prix dans la même catégorie pour son «Elégie du parfum et de la mer», qui traite de l'expulsion d'Andalousie d’autrefois et la migration secrète vers l'Espagne d'aujourd'hui. Ainsi, l’institutrice a voulu écrire un roman sur le village dans lequel elle a déménagé et elle est tombée amoureuse d'un jeune homme qui envisage d'émigrer.
A travers «Elégie du parfum et de la mer», l'écrivaine décrit avec précision la vie du village et la transition entre l'histoire et le présent pour présenter un texte aux voix multiples et qui dépasse le dialogue de l'amour, de la migration et de la mort à travers une technique réussie pour présenter des mondes contradictoires.
Dans la catégorie des narrateurs, le prix a été remporté par Najima Tay Tay Ghozali, qui a su, dans sa narration de contes hérités, préserver le langage du conte original et le présenter dans un style qui s'appuie sur un suspense compatible avec l'atmosphère du conte, montrant ainsi à travers sa manière de présenter et de choisir les contes dans le souci de préserver ce patrimoine et de le présenter de manière nouvelle et moderne qui répond au destinataire contemporain.
Le comité d'organisation du prix compte organiser une cérémonie d'hommage spéciale aux lauréats le 6 décembre prochain, coïncidant avec les activités du Festival du livre d'Al Dhafra.