-
Le renforcement de la coopération dans le domaine de la pêche au centre d’un entretien maroco-mauritanien
-
La croissance économique nationale s’établit à 4,3% au troisième trimestre 2024
-
ONEE : Mise sous tension de la ligne 400 kV Chemaia-Sidi Bennour
-
Crédit Agricole du Maroc réalise une émission obligataire subordonnée par placement privé
-
L'épargne nationale à 26,9% du PIB au T3-2024
A fin août, l’exécution de la loi de Finances laisse apparaître, en comparaison avec la période correspondante de 2011, un déficit du Trésor de 33,5 MMDH.
Ce dernier s’est élevé de 22.08% à fin août 2012 comparativement à la même période en 2011. En effet, compte tenu d’un solde positif de 4,4 MMDH dégagé par les comptes spéciaux du Trésor, le déficit du Trésor a bondi à 33.5 MMDH à fin aout 2012 alors qu’il n’était que de 7,4 MMDH à fin août 2011.
S’agissant des recettes ordinaires, elles ont enregistré une légère augmentation de 1%, compte tenu, entre autre, de la hausse des recettes douanières de 2,1%, l’augmentation de 9,1% des autres TIC en raison essentiellement de la hausse de la TIC sur les tabacs manufacturés (+11,6%), l’accroissement de 8,1% de la fiscalité domestique, la diminution de 27,8% des recettes non fiscales résultant essentiellement de la réalisation à fin août 2011 d’une recette de privatisation de 5,3 MMDH, la diminution de 27,8% des recettes non fiscales résultant essentiellement de la réalisation à fin août 2011 d’une recette de privatisation de 5,3 MMDH.
Du côté des dépenses, des dépenses ordinaires en hausse elles ont connu une hausse de 22% résultant de l’augmentation des charges de la compensation de 60,3%, des salaires de 12,6%, des dépenses des autres biens et services de 13% et des charges en intérêts de la dette de 9,3%. S’agissant des dépenses d’investissement, ces dernières enregistrent une augmentation de 1,2%, passant de 27,1 MMDH à fin août 2011 à27,4 MMDH à fin août 2012.
S’agissant des dépenses de fonctionnement, elles se sont avancées de 23,6 %, se chiffrant ainsi à 127,2 MMDH, dopées essentiellement par les traitements et salaires accaparant 64,2 MMDH des dépenses de fonctionnement du budget général, contre 57 MMDH une année auparavant.
Les dépenses de matériel se sont élevées à 17,6 MMDH contre 14 MMDH, soit une hausse de 25,4 %, une évolution qui a marqué aussi les charges de la compensation qui ont avancé de 61,5 %, s’établissant sur 37,1 MMDH contre 23 MMDH en 2011.
Cette tendance haussière a marqué aussi les charges en intérêts de la dette (intérieure/extérieure) qui se sont établies à 12,9 MMDH à fin août 2012, en hausse de 9,3 %.
Pour ce qui est des dépenses d’investissement, elles ont connu une légère augmentation de 2.5% due au déblocage d’un montant de 26 MMDH à fin août 2012, contre 25,4 MMDH un an auparavant.
Les engagements de dépenses, y compris celles soumises au visa préalable d’engagement, se sont élevées, à fin août 2012, à 257,4 MMDH, soit un taux global d’engagement de 64 % contre 63 % à fin août 2011, tandis que le taux d’émission sur engagements s’est élevé à 84 % contre 86 %.
Par ailleurs, l’endettement de l’Etat marocain continu sur sa montée en 2012. En effet, à fin juillet dernier, le financement intérieur de l’Etat a atteint 35,4 MMDH, soit près de 4 fois le volume emprunté à la même période en 2011. Ce financement est principalement constitué de bons du Trésor émis par adjudication, lesquels ont totalisé 25 MMDH, contre à peine 7,2 MMDH une année auparavant. Conséquence : l’encours de la dette intérieure a accéléré sa croissance. Il est en hausse de 8,7% sur 1 an, à 342,6 MMDH.