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Les Madrilènes, qui étaient menés au score depuis la 51e minute après l'ouverture du score contre le cours du jeu de Fabregas peuvent considérer ce résultat comme un moindre mal, Varane, héros de la soirée, étant parvenu à ramener les siens à égalité (1-1, 81).
Le Français de 19 ans, remplaçant exemplaire d'un Ramos suspendu, a ainsi évité le pire à un Real Madrid qui compte fortement sur la Coupe pour amender son parcours décevant en championnat (3e à 15 points du Barça).
Dans un match décousu, marqué par de nombreuses erreurs de part et d'autre, les Madrilènes, sans démériter, avaient commencé par prendre le meilleur sur un Barça sans idées, avant de subir le réalisme offensif de Fabregas.
Dans le premier acte, les deux équipes s'étaient longtemps regardées en chiens de faïence. Les imprécisions et pertes de balle étaient légion, encore plus du côté des Catalans, au jeu méconnaissable.
C'est donc sur un coup franc et une erreur que le match s'emballait. A la 21e minute, un coup franc de Xavi trouvait la barre de Diego Lopez. Quelques minutes plus tard, Varane sauvait sur sa ligne après un cafouillage de Carvalho (24).
Le Real finissait nettement mieux la première période, mais manquait d'efficacité dans le dernier geste. Benzema voyait par exemple sa frappe s'échouer dans le petit filet de Pinto (27).
La seconde période s'ouvrait sur le même rythme: Benzema décochait ainsi une frappe dès la reprise, mais manquait le cadre (46).
Mais les Catalans sortaient subitement de leur torpeur pour marquer contre le cours du jeu. Messi, passé jusqu'ici inaperçu, interceptait une relance de la défense merengue et mettait sur orbite Fabregas, qui ne tremblait pas face à Diego Lopez (51).
Les "Merengue" ne baissaient pas les bras, mais manquaient de réussite, à l'image de Ronaldo dont la tête filait juste à côté des cages de Pinto (60).
Manquant toujours de rythme, les Barcelonais adoptaient eux aussi le style du Real, procédant par contres. Ce petit jeu n'était pas loin de leur sourire, quand Pedro s'échappait et ajustait Diego Lopez. Mais la frappe du Canarien frôlait le poteau droit du portier madrilène (73).
Heureusement pour Madrid, c'était le jour de Varane. Non content d'avoir fait un match exemplaire en défense, le jeune Français résolvait aussi les problèmes offensifs des siens. Sur un centre d'Özil, l'ancien Lensois s'élevait plus haut que tout le monde et arrachait l'égalisation d'une superbe tête piquée (81).
Mercredi, le stade Bernabeu s'est trouvé un nouveau héros, du nom de Varane.