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L’année 2015 n’a pas été de bon augure pour le tourisme africain, qui a pâti de la persistance du terrorisme et de certaines maladies dont l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’ouest, observe le groupe.
L’Afrique du Sud, où le tourisme demeure un important secteur, a vu le nombre de visiteurs étrangers baisser en raison des actes de violence contre les étrangers, le durcissement des conditions d’octroi de visa et les fluctuations persistantes de la monnaie locale, indique la même source.
Des chiffres publiés récemment par l’organisation mondiale du tourisme ont montré que les flux touristiques en Afrique ont baissé de 3 % en 2015, avec des rentrées en devise estimées à seulement 33 milliards de dollars.
L’Afrique s’est ainsi accaparé 5% seulement des arrivées de touristes étrangers à l’échelle mondiale et 3% des recettes du secteur, des chiffres qui ne reflètent pas le potentiel réel du continent. Cette situation peu reluisante ne semble pas affecter l’enthousiasme que suscite l’industrie du voyage en Afrique, indique Bloomberg, soulignant que les opérateurs internationaux demeurent optimistes quant aux perspectives d’avenir du tourisme dans le continent.
Des professionnels du secteur, cités par Bloomberg, estiment que les déficits sociaux et d’infrastructures dans plusieurs pays africains ne devront pas freiner l’engouement pour l’Afrique.
Plus de 155 hôtels sont actuellement en construction dans le continent, un nombre qui représente une hausse importante de 35 % par rapport à 2015, ajoute le groupe.
D’après Bloomberg, l’élargissement de la classe moyenne en Afrique devra donner une nouvelle cadence au secteur.
Selon certaines analyses, la classe moyenne africaine devra compter 1,1 milliard de personnes dans les 50 années qui viennent contre seulement 355 millions actuellement.