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Au mois de juillet 2010, l'activité touristique a donc connu une forte augmentation de 25,67% des arrivées et 22,09% des nuitées dans les établissements hôteliers classés d'Agadir par rapport à la même période de 2009.
La répartition des arrivées et des nuitées par principaux marchés émetteurs laisse apparaître une augmentation au niveau des marchés russe (+168,35% et +51,62%), britannique (+68,27% et +60,45%), algérien( + 67,98% et +73,44%) , national (+42,36% et +41,34%), français (+16,83% et +12,73%), polonais (+14,24% et+29%), italien (+21,54% et +22,47%).
Le taux d'occupation moyen dans les hôtels classés pour juillet a enregistré une hausse de 18,24%, soit +78,29% d'augmentation en 2010 contre +66,21% en 2009.
Il est à noter que 62 établissements hôteliers de 5*, 4*, 3*, VVT de 1ère catégorie, d'une capacité de 23321 lits, ont enregistré un taux moyen de 81% et 14 établissements hôteliers de 5*, 4*, 3*, VVT de 1ère catégorie, d'une capacité de 2082 lits,ont enregistré un taux moyen de 45%.
Seuls des établissements hôteliers de 3*,1* et des résidences de 3ème catégorie, d'une capacité de 554 lits, ont enregistré un taux moyen pondéré de 19%.
Le taux moyen d'occupation enregistré à Agadir durant le mois de juillet 2010 a donc été de 78,29% .
Par ailleurs, la location d'appartements meublés, qui a connu une faible demande au début de juillet, a enregistré une très forte augmentation pour la deuxième moitié du même mois, surtout le dernier week-end du mois où il était pratiquement impossible de trouver un logement à Agadir, ne serait-ce que pour une nuit.Quant aux prix, ils sont passés de 250 et 300 DH la journée à 600 et 700 DH, voire 1000 DH. Il est donc bien évident qu'à ces prix-là, la durée du séjour ne dépasse guère trois à quatre jours, voire une semaine.
Par contre, ceux qui veulent, à tout prix,profiter plus longtemps de la fraîcheur de l'été gadiri, se rabattent surtout sur la ville d'Inezgane et ses quartiers périphériques où les loyers sont plus abordables. Mais c'est vraiment là un choix extrême, surtout si on ne possède pas de voiture.
Et pourtant, certaines familles sont contraintes d'opter pour cette dernière solution malgré les tracasseries du trajet quotidien, Inezgane-Agadir long de 20km en aller et retour, et du transport inter-urbain par taxis, et surtout le soir et pendant les week-ends où la place des taxis du quartier industriel connaît un grand rush.
Mais, dans une société marocaine en pleine mutation, et quels que soient le niveau social et les moyens, une chose est sûre : Les Marocains veulent de plus en plus aller en vacances, à tel point que celles-ci n'ont pas de prix pourvu que toute la famille puisse en profiter, ne serait-ce que pendant quelques jours.