Le Kazakh Dymovskikh Alexandr de l’équipe turque BRIASPOR a créé une très grosse surprise lors de la 3ème étape Essaouira-Agadir longue de 167 kms puisqu’il a réussi à semer tout le monde en descendant le mythique Toboggan et en effectuant le reste du parcours de Tamri à Agadir très à l’aise. Ce qui lui a permis de franchir la ligne d’arrivée à Agadir avec une 01’14’’d’avance sur son second, le grec Loannis Tamouridis du SP. Tableware.
Premier marocain de l’étape, Mohamed Erragragui, le vétéran de l’équipe nationale,est 12ème à 12’11’’du premier. Cependant, le coureur marocain qui en a vraiment pris un sacré coup lors de cette étape est Adil Jelloul sur qui on fondait beaucoup d’espoir, d’autant plus que c’est un habitué de la montagne puisqu’il vient de la ville d’Azrou.
Mais,si l’étape Essaouira-Agadir a toujours été une étape vérité au Tour du Maroc, il faut reconnaître que le vent du large a soufflé sur le peloton durant ces trois premières étapes du Tour et en particulier la troisième. D’ailleurs, nous avons souligné déjà dans l’une de nos précédentes livraisons que si le vent s’en mêlait surtout en cette période de l’année, il y aurait des dégâts. Et c’est ce qui s’était passé justement dimanche entre Essaouira et Agadir. En tout cas, Adil s’est retrouvé à la 42ème place avec 19’59’’ de retard sur le premier.
Après cette grosse surprise turque,le classement général a été complètement chamboulé. Le polonais Adrian Honkisz du CC Polsat Polkowice maillot jaune à Essaouira a été relégué à la 10ème place à 17’29’’ du nouveau leader. Quant à Adil Jelloul, 3ème dans la cité des Alizés, il a rétrogradé à la 12ème place à 19’59’’, suivi de Mohamed Erragragui 15ème à 22’57’’. Les autres Marocains sont tous très loin derrière.
Donc,au classement général individuel (maillot jaune), on peut dire d’ores et déjà que les carottes sont cuites pour les Marocains. Et voyons maintenant ce qu’il en a été des autres équipes à l’issue de la 3ème étape.
Les Polonais ont encore deux coureurs parmi les dix premiers (Bartlomiej Matisiak 2ème à 04’49’’ et Adrian Honksz 10ème 17’29’’). Les Grecs, eux, ont Loannis Tamouridis à la 3ème place mais à 6’44’’ du premier. Les portugais du Celoule Louletano sont représentés par Pedro Lopes qui est 4ème à 11’48’’. L’estonien Jaan Kirsipuu de l’équipe belge Geofco Jartazi, quant à lui, est 5ème à 12’03’’. Un seul français se trouve parmi les dix premiers. Il s’agit de Yohan Boissy du Chambery Cyclisme Competition 7ème à 14’38’’. Mert Mutlu, le deuxième turc du peloton de tête, est 9ème à 17’02’’.
Hassanin Omar,le premier syrien occupe la 14ème place avec un retard de 22’56’’. Slovaques, Allemands, Algériens, Lybiens et autres français du CC le Boulou sont très loin derrière.
Au classement par points (maillot vert), le Kazakhstanais vient en tête à l’étape avec 15 points et endosse le maillot avec un total de 21 points. Les Marocains sont complètement absents de ce classement vu que le premier à l’étape,en l’occurrence Erragragui, est douzième alors que les points ne sont attribués qu’aux dix premiers. Adil Jelloul est dixième avec 10 points au général.
Au classement du meilleur grimpeur(maillot blanc à pois), Dymovskikh Alexandr (Briuaspor) a marqué cinq points ce qui lui a permis d’endosser également ce maillot.Premier marocain, Mohamed Erragragui est à la 11ème place avec un point.
Bien évidemment, les turcs du Briaspor caracolent en tête du classement par équipes avec un temps de 32h27’04’’, suivis des polonais du CCC Polsat Polkowice à 3’22’’ et des belges du Geoco Jartazi à 32’48’’alors que les marocains sont à la 7ème place à 44’36’’.
Si tout se passe normalement, Turcs, Polonais et Portugais ont de fortes chances de monter sur le podium à Casablanca. Mais il est bien évident, que tout se jouera maintenant sur le plan tactique. Et c’est aux équipiers, même s’ils sont loin au classement, d’assurer tout en améliorant leur classement individuel. Car il reste encore des difficultés dans les prochaines étapes surtout de Taliouine à Meknès.
Quant aux nationaux, on constate que leur manque de préparation s’est étalé au grand jour après cette troisième étape. Ceci met en évidence l’ampleur de la tâche qui attend les nouveaux responsables de la Fédération qui doivent beaucoup investir dans la formation des ressources humaines tous niveaux confondus dont le cyclisme national a grandement besoin et cesser, une fois pour toutes, de cultiver la médiocrité.
Sur les 94 coureurs qui ont pris le départ, vendredi dernier, d’El Jadida, 03ont déjà abandonné lors de la 2ème étape(ils ont été blessés après une chute) et 05 lors de la troisième étape. Il restait donc 86 en course à Agadir.
Enfin, tout le monde a noté, avec un grand étonnement, que l’accueil réservé à la caravane du Tour du Maroc à Agadir n’a pas du tout été à la hauteur de la réputation de la capitale du Souss-Massa Drâa qui a toujours donné l’exemple dans ce domaine. Et pourtant, le Tour y est revenu après trois années d’absence (19ème, 20ème et 21ème éditions).
Mais quoi qu’il en soit, une chose est sûre : autrefois, et en l’absence de ligues régionales, les représentants des clubs locaux ont toujours été associés à la préparation de l’arrivée du Tour dans la ville. Or, cette fois-ci, ces derniers ont été ignorés par la fédération qui est d’ailleurs allée bien loin en mettant sur la touche toutes les compétences locales qui ont déjà participé à l’encadrement de plusieurs éditions du Tour à différents niveaux de l’organisation et qui ont acquis une très grande expérience dans ce domaine. Ce n’est vraiment pas de cette manière là que le cyclisme national décollera demain.
Mustapha Nejjari : «Etape difficile»
A l’issue de cette étape, Mustapha Nejjari, directeur technique national, a déclaré : «L’étape d’aujourd’hui qui a relié Essaouira à Agadir a toujours été considérée comme étant l’une des étapes les plus difficiles du Tour du Maroc. Et ceci pour trois raisons. D’abord, il y a la distance qui est de 170 kms, puis le parcours accidenté qui a constitué un handicap pour les coureurs et enfin,un vent de travers que les coureurs ont dû affronter tout au long du parcours. C’est qui a d’ailleurs donné l’occasion à certains coureurs mal classés de tenter une bonne échappée et partant d’améliorer leur position au classement général tout en creusant un grand écart. Ainsi, le maillot jaune est en même temps maillot vert et maillot à pois. Les Polonais et le Marocain Adil Jelloul étaient surveillés de très près, ce qui les a empêchés de prendre de l’initiative. Et tout ceci a permis, évidemment, au groupe de tête de prendre 13’ d’avance sur le peloton, ce qui va certainement chambouler le classement général. Mais ce n’est pas encore fini, car il reste encore des étapes difficiles».
Premier marocain de l’étape, Mohamed Erragragui, le vétéran de l’équipe nationale,est 12ème à 12’11’’du premier. Cependant, le coureur marocain qui en a vraiment pris un sacré coup lors de cette étape est Adil Jelloul sur qui on fondait beaucoup d’espoir, d’autant plus que c’est un habitué de la montagne puisqu’il vient de la ville d’Azrou.
Mais,si l’étape Essaouira-Agadir a toujours été une étape vérité au Tour du Maroc, il faut reconnaître que le vent du large a soufflé sur le peloton durant ces trois premières étapes du Tour et en particulier la troisième. D’ailleurs, nous avons souligné déjà dans l’une de nos précédentes livraisons que si le vent s’en mêlait surtout en cette période de l’année, il y aurait des dégâts. Et c’est ce qui s’était passé justement dimanche entre Essaouira et Agadir. En tout cas, Adil s’est retrouvé à la 42ème place avec 19’59’’ de retard sur le premier.
Après cette grosse surprise turque,le classement général a été complètement chamboulé. Le polonais Adrian Honkisz du CC Polsat Polkowice maillot jaune à Essaouira a été relégué à la 10ème place à 17’29’’ du nouveau leader. Quant à Adil Jelloul, 3ème dans la cité des Alizés, il a rétrogradé à la 12ème place à 19’59’’, suivi de Mohamed Erragragui 15ème à 22’57’’. Les autres Marocains sont tous très loin derrière.
Donc,au classement général individuel (maillot jaune), on peut dire d’ores et déjà que les carottes sont cuites pour les Marocains. Et voyons maintenant ce qu’il en a été des autres équipes à l’issue de la 3ème étape.
Les Polonais ont encore deux coureurs parmi les dix premiers (Bartlomiej Matisiak 2ème à 04’49’’ et Adrian Honksz 10ème 17’29’’). Les Grecs, eux, ont Loannis Tamouridis à la 3ème place mais à 6’44’’ du premier. Les portugais du Celoule Louletano sont représentés par Pedro Lopes qui est 4ème à 11’48’’. L’estonien Jaan Kirsipuu de l’équipe belge Geofco Jartazi, quant à lui, est 5ème à 12’03’’. Un seul français se trouve parmi les dix premiers. Il s’agit de Yohan Boissy du Chambery Cyclisme Competition 7ème à 14’38’’. Mert Mutlu, le deuxième turc du peloton de tête, est 9ème à 17’02’’.
Hassanin Omar,le premier syrien occupe la 14ème place avec un retard de 22’56’’. Slovaques, Allemands, Algériens, Lybiens et autres français du CC le Boulou sont très loin derrière.
Au classement par points (maillot vert), le Kazakhstanais vient en tête à l’étape avec 15 points et endosse le maillot avec un total de 21 points. Les Marocains sont complètement absents de ce classement vu que le premier à l’étape,en l’occurrence Erragragui, est douzième alors que les points ne sont attribués qu’aux dix premiers. Adil Jelloul est dixième avec 10 points au général.
Au classement du meilleur grimpeur(maillot blanc à pois), Dymovskikh Alexandr (Briuaspor) a marqué cinq points ce qui lui a permis d’endosser également ce maillot.Premier marocain, Mohamed Erragragui est à la 11ème place avec un point.
Bien évidemment, les turcs du Briaspor caracolent en tête du classement par équipes avec un temps de 32h27’04’’, suivis des polonais du CCC Polsat Polkowice à 3’22’’ et des belges du Geoco Jartazi à 32’48’’alors que les marocains sont à la 7ème place à 44’36’’.
Si tout se passe normalement, Turcs, Polonais et Portugais ont de fortes chances de monter sur le podium à Casablanca. Mais il est bien évident, que tout se jouera maintenant sur le plan tactique. Et c’est aux équipiers, même s’ils sont loin au classement, d’assurer tout en améliorant leur classement individuel. Car il reste encore des difficultés dans les prochaines étapes surtout de Taliouine à Meknès.
Quant aux nationaux, on constate que leur manque de préparation s’est étalé au grand jour après cette troisième étape. Ceci met en évidence l’ampleur de la tâche qui attend les nouveaux responsables de la Fédération qui doivent beaucoup investir dans la formation des ressources humaines tous niveaux confondus dont le cyclisme national a grandement besoin et cesser, une fois pour toutes, de cultiver la médiocrité.
Sur les 94 coureurs qui ont pris le départ, vendredi dernier, d’El Jadida, 03ont déjà abandonné lors de la 2ème étape(ils ont été blessés après une chute) et 05 lors de la troisième étape. Il restait donc 86 en course à Agadir.
Enfin, tout le monde a noté, avec un grand étonnement, que l’accueil réservé à la caravane du Tour du Maroc à Agadir n’a pas du tout été à la hauteur de la réputation de la capitale du Souss-Massa Drâa qui a toujours donné l’exemple dans ce domaine. Et pourtant, le Tour y est revenu après trois années d’absence (19ème, 20ème et 21ème éditions).
Mais quoi qu’il en soit, une chose est sûre : autrefois, et en l’absence de ligues régionales, les représentants des clubs locaux ont toujours été associés à la préparation de l’arrivée du Tour dans la ville. Or, cette fois-ci, ces derniers ont été ignorés par la fédération qui est d’ailleurs allée bien loin en mettant sur la touche toutes les compétences locales qui ont déjà participé à l’encadrement de plusieurs éditions du Tour à différents niveaux de l’organisation et qui ont acquis une très grande expérience dans ce domaine. Ce n’est vraiment pas de cette manière là que le cyclisme national décollera demain.
Mustapha Nejjari : «Etape difficile»
A l’issue de cette étape, Mustapha Nejjari, directeur technique national, a déclaré : «L’étape d’aujourd’hui qui a relié Essaouira à Agadir a toujours été considérée comme étant l’une des étapes les plus difficiles du Tour du Maroc. Et ceci pour trois raisons. D’abord, il y a la distance qui est de 170 kms, puis le parcours accidenté qui a constitué un handicap pour les coureurs et enfin,un vent de travers que les coureurs ont dû affronter tout au long du parcours. C’est qui a d’ailleurs donné l’occasion à certains coureurs mal classés de tenter une bonne échappée et partant d’améliorer leur position au classement général tout en creusant un grand écart. Ainsi, le maillot jaune est en même temps maillot vert et maillot à pois. Les Polonais et le Marocain Adil Jelloul étaient surveillés de très près, ce qui les a empêchés de prendre de l’initiative. Et tout ceci a permis, évidemment, au groupe de tête de prendre 13’ d’avance sur le peloton, ce qui va certainement chambouler le classement général. Mais ce n’est pas encore fini, car il reste encore des étapes difficiles».
Tirage au sort de la CAN Maroc-2025
