Clap de fin ce soir sur le 53ème Festival national des arts populaires (FNAP). Marrakech a été durant cinq jours le théâtre d’un show haut en couleur au grand bonheur des habitants et des visiteurs de la ville ocre.
Pour cette édition, placée sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ayant comme thème « Rythmes et symboles éternels », les spectacles ont eu pour cadre pas moins de quatre somptueuses scènes.
Il s’agit, en effet, du Palais Bahia, de la place Parc El Harti, de la place Jamaâ El Fna et du théâtre Royal, lieu ayant abrité vendredi l’ouverture officielle de cette manifestation, organisée par l’Association le Grand Atlas (AGA) en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication.
Le FNAP 2024 revêt un caractère aussi spécial que symbolique du fait qu’il coincide avec la célébration de Marrakech en tant que capitale de la culture du monde islamique pour l’année en cours.
Côté spectacle, au fil des éditions et grâce à un comité d’organisation aguerri, le show a été assuré de la plus belle des manières. Ils étaient, par ailleurs, quelque 700 artistes représentant différentes troupes folkloriques, traduisant sur scène la richesse d’un patrimoine marocain des plus séculaires.
Le public, présent en grand nombre sur les sites de l’événement, a pu admirer les prestations des troupes d’Abidat R’ma, d’Ahidous, d’Ahouach, d’Aissawa, de Reggada d’Oujda, entre autres.
Pour les organisateurs, le FNAP est « l’une des plus anciennes manifestations artistiques à l’échelle nationale. Il représente une plateforme pour évoquer les gloires historiques des chants et danses artistiques qui établissent un pont de communication entre les artistes et le public avide de son patrimoine et interagissant avec des rythmes expressifs aux symboles historiques».
Si le spectacle marocain a été assuré avec brio, comme précité, par des dizaines d’artistes du terroir, le FNAP, pour sa dimension internationale, a compté cette année un invité d’honneur, la Chine. A ce propos, le président de l’Association le Grand Atlas, le professeur Mohamed Knidiri, a indiqué que « la Nuit de l’amitié célèbre les relations historiques entre le Maroc et la Chine, en offrant des tableaux artistiques exceptionnels représentant les deux cultures ».
Ainsi, au Palais Bahia, le public a pu apprécier la comédie musicale présentée par la troupe « Route de la soie », un spectacle « habilement orchestré pour narrer une histoire romantique, mettant ainsi en lumière la richesse de la culture populaire chinoise ».
La troupe de la « Route de la soie » ne s’est pas limitée à son show « Made in China », mais elle a gratifié le public en interprétant la chanson égyptienne « Talat Daqate» tout en recourant à des instruments chinois traditionnels.
Dans une déclaration à la MAP, l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Maroc, Li Changlin, a fait savoir que Rabat et Pékin « œuvrent de concert pour promouvoir les valeurs de diversité culturelle et favoriser le dialogue entre les civilisations ». Mettant en exergue, par là-même, «l’histoire millénaire et la culture exceptionnelle partagées par la Chine et le Maroc. L’interaction de ces deux grandes cultures suscite des étincelles d’inspiration».
Pour sa part, M. Knidiri a tenu à mettre l’accent sur « la profondeur des relations entre le Royaume et la Chine, renforcées par la visite historique de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à ce pays en 2016».
Bref, comme à l’accoutumée, le FNAP a été entamé par la rituelle parade qui a vu la participation de l’ensemble des troupes engagées qui ont défilé dans les grandes artères de la ville, avec comme point de départ le Parc Harti et point d’arrivée le Théâtre Royal, en passant par les avenues Mohammed V et Moulay El Hassan et le Boulevard Mohammed VI.
Il convient de signaler en dernier lieu que le Comité d’organisation du FNAP a rendu, samedi dans le cadre du segment spécial « Les Nuits des étoiles », hommage à l’artiste et compositeur marocain Nouâmane Lahlou.
Marrakech
Mohamed Bouarab
Pour cette édition, placée sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ayant comme thème « Rythmes et symboles éternels », les spectacles ont eu pour cadre pas moins de quatre somptueuses scènes.
Il s’agit, en effet, du Palais Bahia, de la place Parc El Harti, de la place Jamaâ El Fna et du théâtre Royal, lieu ayant abrité vendredi l’ouverture officielle de cette manifestation, organisée par l’Association le Grand Atlas (AGA) en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication.
Le FNAP 2024 revêt un caractère aussi spécial que symbolique du fait qu’il coincide avec la célébration de Marrakech en tant que capitale de la culture du monde islamique pour l’année en cours.
Côté spectacle, au fil des éditions et grâce à un comité d’organisation aguerri, le show a été assuré de la plus belle des manières. Ils étaient, par ailleurs, quelque 700 artistes représentant différentes troupes folkloriques, traduisant sur scène la richesse d’un patrimoine marocain des plus séculaires.
Le public, présent en grand nombre sur les sites de l’événement, a pu admirer les prestations des troupes d’Abidat R’ma, d’Ahidous, d’Ahouach, d’Aissawa, de Reggada d’Oujda, entre autres.
Pour les organisateurs, le FNAP est « l’une des plus anciennes manifestations artistiques à l’échelle nationale. Il représente une plateforme pour évoquer les gloires historiques des chants et danses artistiques qui établissent un pont de communication entre les artistes et le public avide de son patrimoine et interagissant avec des rythmes expressifs aux symboles historiques».
Si le spectacle marocain a été assuré avec brio, comme précité, par des dizaines d’artistes du terroir, le FNAP, pour sa dimension internationale, a compté cette année un invité d’honneur, la Chine. A ce propos, le président de l’Association le Grand Atlas, le professeur Mohamed Knidiri, a indiqué que « la Nuit de l’amitié célèbre les relations historiques entre le Maroc et la Chine, en offrant des tableaux artistiques exceptionnels représentant les deux cultures ».
Ainsi, au Palais Bahia, le public a pu apprécier la comédie musicale présentée par la troupe « Route de la soie », un spectacle « habilement orchestré pour narrer une histoire romantique, mettant ainsi en lumière la richesse de la culture populaire chinoise ».
La troupe de la « Route de la soie » ne s’est pas limitée à son show « Made in China », mais elle a gratifié le public en interprétant la chanson égyptienne « Talat Daqate» tout en recourant à des instruments chinois traditionnels.
Dans une déclaration à la MAP, l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Maroc, Li Changlin, a fait savoir que Rabat et Pékin « œuvrent de concert pour promouvoir les valeurs de diversité culturelle et favoriser le dialogue entre les civilisations ». Mettant en exergue, par là-même, «l’histoire millénaire et la culture exceptionnelle partagées par la Chine et le Maroc. L’interaction de ces deux grandes cultures suscite des étincelles d’inspiration».
Pour sa part, M. Knidiri a tenu à mettre l’accent sur « la profondeur des relations entre le Royaume et la Chine, renforcées par la visite historique de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à ce pays en 2016».
Bref, comme à l’accoutumée, le FNAP a été entamé par la rituelle parade qui a vu la participation de l’ensemble des troupes engagées qui ont défilé dans les grandes artères de la ville, avec comme point de départ le Parc Harti et point d’arrivée le Théâtre Royal, en passant par les avenues Mohammed V et Moulay El Hassan et le Boulevard Mohammed VI.
Il convient de signaler en dernier lieu que le Comité d’organisation du FNAP a rendu, samedi dans le cadre du segment spécial « Les Nuits des étoiles », hommage à l’artiste et compositeur marocain Nouâmane Lahlou.
Marrakech
Mohamed Bouarab
Mohamed Knidiri : Bientôt une Académie des arts populaires
A l’occasion du 53ème FNAP qui prend fin ce lundi soir, le président de l’Association le Grand Atlas, Mohamed Knidiri, a annoncé, samedi lors d’un point de presse, que l’AGA pense, en collaboration avec les instances compétentes, à la création d’une Académie des arts populaires. Celle-ci aura pour mission d’assurer un enseignement scientifique du folklore de façon à ce que ce riche patrimoine national se perpétue dans le temps.
Pour M. Knidiri, il est primordial de faire aimer le folklore aux jeunes générations, aussi bien les acteurs de spectacle que le public. Celui-ci a été subjugué par le show d’ouverture, qui s’est déroulé au Théâtre Royal, dont la mise en scène a été l’œuvre du réalisateur marocain Laakid Maa el Ainine.
Pour M. Knidiri, il est primordial de faire aimer le folklore aux jeunes générations, aussi bien les acteurs de spectacle que le public. Celui-ci a été subjugué par le show d’ouverture, qui s’est déroulé au Théâtre Royal, dont la mise en scène a été l’œuvre du réalisateur marocain Laakid Maa el Ainine.