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![Tolérance zéro envers les entraîneurs sportifs violents en Corée du Sud Tolérance zéro envers les entraîneurs sportifs violents en Corée du Sud](https://www.libe.ma/photo/art/default/5133652-7660920.jpg?v=1358429055)
Le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme a prévenu qu’une politique de “tolérance zéro” serait appliquée pour les entraîneurs reconnus coupables de battre les athlètes pour les forcer à travailler plus durement.
Une base de données nationale sera créée pour suivre l’attitude des entraîneurs en matière de discipline et les fédérations sportives devront avoir recours à des experts indépendants pour enquêter sur les accusations d’abus.
Toute organisation qui se respectera pas ces règles court le risque de perdre ses subventions publiques.
Une étude récemment conduite auprès de 898 athlètes, 85 parents et 66 entraîneurs a révélé la fréquence des punitions pysiques —dont des gifles et des coups de bâton— dans les milieux sportifs sud-coréens.
Près de 30% des sportifs ont indiqué avoir été battus par leurs entraîneurs et 9,5% ont déclaré avoir été victimes d’abus sexuels.
L’étude révèle également un taux élevé d’acceptation de ces châtiments par les sportifs: quelque 23% d’entre eux voient dans ces violences physiques un outil nécessaire de motivation pour améliorer leurs performances. Et 47% des parents disent avoir su que leurs enfants ont été frappés mais ont décidé de ne pas se plaindre car ces méthodes sont, selon, eux justifiées.
En 2004, six sportives sud-coréennes avaient fui leur centre d’entraînement national de patinage de vitesse, arguant du fait qu’elles étaient régulièrement battues par leur entraîneur.
En 2012, le ministère des Sports avait interrogé chaque membre de l’équipe para-olympique ayant participé aux Jeux de Londres, après que l’un d’eux avait affirmé avoir été frappé par son coach à plusieurs reprises. L’entraîneur avait été suspendu à vie.