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Tirée par le redressement de la demande extérieure adressée au Maroc : L’économie nationale se ranime

Jeudi 5 Novembre 2009

Tirée par le redressement de la demande extérieure adressée au Maroc : L’économie nationale se ranime
Les prévisionnistes du Haut commissariat au Plan -HCP- viennent d’annoncer cette bonne nouvelle : l’économie marocaine semble retrouver des taux de croissance relativement soutenus à partir du deuxième trimestre 2009, profitant d’une conjoncture mondiale moins défavorable. La valeur ajoutée non-agricole aurait augmenté, au troisième trimestre 2009, de 3,1% en glissement annuel, contre 0,6% au début de l’année. Ainsi, et compte tenu des effets favorables de la campagne agricole, le PIB aurait progressé de 6,1% au cours du troisième trimestre, après 5,4% réalisé un trimestre plus tôt. Des incertitudes pourraient, toutefois, peser sur les perspectives de croissance pour le restant de l’année. La reprise de la demande extérieure, en particulier celle adressée aux secteurs industriel et touristique, reste liée à l’ampleur et à la vitesse de redémarrage plus ou moins importante de l’activité chez nos principaux partenaires commerciaux. Il faut également souligner que la dynamique de la demande intérieure serait décisive pour d’autres secteurs, comme la construction et le commerce.
Pour les analystes du HCP, l’économie mondiale montre des signes de stabilisation et cela suffit aux yeux de nos prévisionnistes de conclure que la sortie de récession semble se confirmer au troisième trimestre 2009.
La dernière note de conjoncture du HCP signale qu’après quatre trimestres de contraction, la demande mondiale adressée au Maroc s’est légèrement redressée au deuxième trimestre 2009 (+1,2%, en variation trimestrielle). Profitant de cette amélioration, les exportations de biens, corrigées des effets saisonniers, ont repris (+7,3% en variation trimestrielle), après trois trimestres de baisses successives, tout en demeurant en dessous de leur niveau tendanciel.  A l’exception des demi-produits qui accusent une baisse, les autres groupes de produits ont contribué positivement à la variation des exportations, notamment certains biens alimentaires, de consommation et d’équipement industriel. Au second semestre, la relance des économies émergentes, combinée à l’amélioration de l’activité dans les économies avancées, stimulerait le commerce mondial. Ce mouvement viendrait conforter la reprise de la demande étrangère adressée au Maroc qui atteindrait 2,6% lors de ce semestre.
Les importations de biens, hors effets saisonniers, ont affiché une certaine stabilité au deuxième trimestre (+0,8% en variation trimestrielle), résultant d’une évolution contrastée des principaux produits. Les biens ayant le plus contribué à la hausse des importations sont ceux de première nécessité, tels que les produits énergétiques, en particulier les gasoils et les fuels, et les biens alimentaires, notamment le blé, le maïs et le beurre. En revanche, les demi-produits, les biens de consommation et les biens d’équipement ont affiché des baisses au terme de la même période. Globalement, la hausse des exportations et la quasi-stabilité des importations se sont traduites par une amélioration du taux de couverture de 2,9 points, en variation trimestrielle, pour se situer aux alentours de 47,6%, et un allègement du déficit commercial de 4,5%, au deuxième trimestre 2009.
S’agissant des activités non-agricoles, les auteurs de la note de conjoncture estiment que la croissance s’est légèrement redressée au deuxième trimestre, s’établissant à 2%, en rythme annuel. Cette reprise, quoique modeste, traduit un affermissement de la valeur ajoutée des secteurs tertiaires. Les activités secondaires, bien que leur valeur ajoutée se soit légèrement améliorée, se situent toujours dans une phase de ralentissement conjoncturel.
La valeur ajoutée industrielle, hors raffinage, n’a que légèrement progressé au deuxième trimestre 2009 (+0,2%, en variation annuelle), pâtissant d’une demande extérieure peu dynamique. Le mouvement de croissance aurait, essentiellement, concerné la production des industries agroalimentaires, chimiques et des minéraux non métalliques. 

Achir Karim

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