-
Cyclisme : Six coureurs professionnels représentent le Maroc au 10ème Tour international de Sharjah
-
Le Championnat national féminin prend fin le 10 mai prochain
-
CAN – Maroc 2025 : Le tirage au sort prévu lundi prochain au Théâtre national Mohammed V à Rabat
-
Botola Pro D1 "Inwi": Le COD Meknès et l’AS FAR se neutralisent
-
Hakimi évoque un "match de dingues"
A l’issue de l’opération du tirage au sort effectué à Durban, l’équipe nationale a, une fois encore hérité du groupe (A) où évoluera le pays hôte du tournoi, à savoir l’Afrique du Sud, retenue comme tête de série, en plus de l’Angola et du Cap Vert.
Le premier match des Nationaux est programmé le 19 janvier à Johannesburg contre l’Angola, avant de faire le déplacement à Durban pour donner le ton le 23 dudit mois au Cap Vert et le 27 à l’Afrique du Sud.
En figurant au troisième chapeau, il était donc évident que l’équipe nationale aura à croiser le fer avec de sacrés morceaux de la trempe de la sélection hôte, de l’Angola, retenu au 2ème chapeau et qui ne cesse de monter en puissance au cours des dernières années, sans oublier la révélation des éliminatoires, le Cap Vert qui s’est offert le Cameroun qui brillera, d’ailleurs comme l’Egypte, par son absence.
Le sélectionneur national Rachid Taoussi a fait savoir dans une déclaration rapportée par la MAP que «les équipes qualifiées nourrissent une volonté de se défendre jusqu’au bout. Alors il faut respecter tous les adversaires». A ce propos, il a indiqué que «le pays hôte est toujours privilégié par la présence de son public. Le premier match contre la sélection angolaise, qui compte dans ses rangs des joueurs talentueux, est extrêmement important et il va falloir en engranger le maximum de points ». Et de préciser que «le Cap Vert est un adversaire de taille qui a éliminé le Cameroun en éliminatoires ».
Ce qui est sûr, c‘est que cela ne sera pas une promenade de santé pour le Onze national, appelé plus que jamais à se ressaisir et à tirer son épingle du jeu dans ce tournoi qui ne lui réussit guère depuis belle lurette, à l’exception de l’édition tunisienne en 2004 lors de laquelle il avait atteint la finale.
Une CAN où l’équipe nationale doit chasser cette poisse qui lui colle à chaque fois qu’elle se produit au tour inaugural dans le groupe du pays hôte. Elle n’arrive jamais à franchir le cap des seizièmes de finales comme ce fut le cas lors des éditions de 2000 au Nigeria et au Ghana, de 2006 en Egypte, de 2008 au Gabon et de 2012 au Gabon et en Guinée Equatoriale.
Voilà donc une compétition majeure que les protégés de Rachid Taoussi doivent réussir. Pour ce faire, il faudrait la préparer dans de parfaites conditions, même si le Onze national n’aura qu’une seule date FIFA, le 14 novembre, pour trouver un sparring partner en vue d’un match test. Il y aura certainement quelques stages de préparation pourvu qu’ils soient ponctués par des rencontres amicales, qui seront d’un grand apport pour le staff technique dans la mesure où la donne a changé en équipe nationale, du fait que la sélection compte désormais des internationaux qui évoluent dans le championnat local. Partant de là, il serait beaucoup plus facile pour Rachid Taoussi de convoquer durant les prochaines semaines les éléments pressentis pour la campagne sud africaine.
Pour ce qui est des autres poules de cette CAN, le Ghana, la République démocratique du Congo, le Niger et le Mali constituent le groupe «B», au moment où la Zambie, l’Ethiopie, le Burkina Faso et le Nigeria composent le groupe «C». Quant au groupe «D», il renferme les sélections suivantes : la Côte d’Ivoire, le Togo, l’Algérie et la Tunisie.
Les deux premières équipes de chaque groupe décrocheront leur billet pour le tour des quarts de finale, prévu entre le 2 et le 3 février, alors que les demi-finales se joueront le 6, le match de classement le 9 et la finale le 10 février à Johannesburg.
Il convient de signaler en dernier lieu que la CAF a arrêté le 9 janvier comme date butoir pour l’envoi de la liste définitive des 23 joueurs des sélections engagées dans cette 29ème CAN, la première à se tenir à une année impaire, sachant que la suivante en 2015 aura pour terre d’accueil le Maroc.