Ultimes répétitions chaque nuit, entre deux journées d'épreuves, au Stade de France: rien n'est laissé au hasard pour la clôture des Jeux olympiques dimanche, a expliqué à l'AFP Thierry Reboul, directeur des cérémonies de Paris 2024, qui promet de surfer sur "la vague d'allégresse" des JO.
La même équipe artistique qu'à l'ouverture, dirigée par le metteur en scène Thomas Jolly, est aux commandes de ce spectacle, qui doit démarrer à 21 heures au Stade de France à Saint-Denis. La liste des artistes attendus est gardée secrète mais trois grands noms ont déjà filtré dans la presse: ceux de l'acteur Tom Cruise et des légendes de l'électro française Air et Phoenix.
Quel est votre état d'esprit avant la cérémonie de clôture ?
"A l'ouverture, on devait donner le ton. A la clôture, on doit continuer sur cette lancée et finir la course dans le même esprit que ces JO, sur cette vague d'allégresse qui nous entoure.
On avait une pression colossale pour cette cérémonie d'ouverture, il y avait plus de pessimisme ambiant sur la façon dont ça pourrait se dérouler. Maintenant, c'est un autre genre de pression, les gens ont hâte... Mais c'est complètement différent, le format n'a rien à voir.
La cérémonie a lieu dans un stade, ce qui est plus traditionnel. On aura encore plus la patte et la signature de Thomas, tout le monde s'est mis à son service. Le spectacle célèbrera les valeurs de l'olympisme, c'est plus universel."
A ce propos, les réactions à la cérémonie d'ouverture, qui a suscité beaucoup d'enthousiasme mais également quelques vives critiques, vous incitent-elles à la prudence ?
"Il faut remettre en perspective le sujet. Sur un point particulier (le tableau avec Philippe Katerine considéré par certains responsables d'extrême droite ou conservateurs comme une offense à la religion, NDLR), on a entendu des gens bruyants mais qui représentent epsilon sur le sujet. Il faut relativiser.
Mais on est vigilants à ce que les intentions soient bien comprises. L'ouverture, c'est plus l'imaginaire d'un pays qu'on présente. Une clôture, c'est un rappel des valeurs de l'olympisme en général. On va célébrer les valeurs de partage, d'universalité mais aussi la fragilité du monde."
La cérémonie sera l'occasion de passer le drapeau olympique à Los Angeles, avec une séquence confiée aux organisateurs américains des JO de 2028...
"Ce sont leurs 15 minutes à eux ! Ils les ont définies, créées. Nous, on les aide seulement. A quoi s'attendre ? C'est... hollywoodien ! C'est tout ce que je peux dire."
La même équipe artistique qu'à l'ouverture, dirigée par le metteur en scène Thomas Jolly, est aux commandes de ce spectacle, qui doit démarrer à 21 heures au Stade de France à Saint-Denis. La liste des artistes attendus est gardée secrète mais trois grands noms ont déjà filtré dans la presse: ceux de l'acteur Tom Cruise et des légendes de l'électro française Air et Phoenix.
Quel est votre état d'esprit avant la cérémonie de clôture ?
"A l'ouverture, on devait donner le ton. A la clôture, on doit continuer sur cette lancée et finir la course dans le même esprit que ces JO, sur cette vague d'allégresse qui nous entoure.
On avait une pression colossale pour cette cérémonie d'ouverture, il y avait plus de pessimisme ambiant sur la façon dont ça pourrait se dérouler. Maintenant, c'est un autre genre de pression, les gens ont hâte... Mais c'est complètement différent, le format n'a rien à voir.
La cérémonie a lieu dans un stade, ce qui est plus traditionnel. On aura encore plus la patte et la signature de Thomas, tout le monde s'est mis à son service. Le spectacle célèbrera les valeurs de l'olympisme, c'est plus universel."
A ce propos, les réactions à la cérémonie d'ouverture, qui a suscité beaucoup d'enthousiasme mais également quelques vives critiques, vous incitent-elles à la prudence ?
"Il faut remettre en perspective le sujet. Sur un point particulier (le tableau avec Philippe Katerine considéré par certains responsables d'extrême droite ou conservateurs comme une offense à la religion, NDLR), on a entendu des gens bruyants mais qui représentent epsilon sur le sujet. Il faut relativiser.
Mais on est vigilants à ce que les intentions soient bien comprises. L'ouverture, c'est plus l'imaginaire d'un pays qu'on présente. Une clôture, c'est un rappel des valeurs de l'olympisme en général. On va célébrer les valeurs de partage, d'universalité mais aussi la fragilité du monde."
La cérémonie sera l'occasion de passer le drapeau olympique à Los Angeles, avec une séquence confiée aux organisateurs américains des JO de 2028...
"Ce sont leurs 15 minutes à eux ! Ils les ont définies, créées. Nous, on les aide seulement. A quoi s'attendre ? C'est... hollywoodien ! C'est tout ce que je peux dire."