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Cette année, on a célébré le cinquantième anniversaire du Théâtre national Mohammed V. Une soirée a été organisée pour rendre hommage à quelques figures qui ont contribué à la mise en place des structures théâtrales dans notre pays. Mais depuis 2009, ce Théâtre n'est plus réservé seulement à la présentation de pièces. Il a lui-même produit de nouvelles pièces et fait en sorte que soient reprises les anciennes œuvres selon une approche nouvelle. De même, qu’il s'ouvre à plusieurs expressions artistiques sans oublier, bien sûr les soirées.
Les anciennes pièces ont ainsi été reprises par de jeunes artistes lauréats de l'ISADAC, telles "Ana ou Chama" de Mohamed Hassan El Joundi, "Derhem lahlal", de Driss Tadili en plus de la collaboration avec plusieurs ateliers de théâtre tels ceux de Tensift et Daba Théâtre.
Bien que le budget alloué à cette institution ne soit pas substantiel, il n'en demeure pas moins que les responsables tentent de se montrer bon gestionnaires de manière à valoriser au maximum les moyens disponibles. Ce problème prend une autre dimension lorsque des troupes jeunes veulent répéter et que le théâtre doit les aider. Aussi, il ne s'agit nullement de se contenter d'une journée pour célébrer le Théâtre Mohammed V.
En effet, on a prévu un certain nombre d'actions à même de perpétuer le rayonnement de cette institution, et ce en subventionnant une dizaine de pièces qui doivent être présentées dans le cadre du Festival du théâtre de Rabat. Certains n'omettent pas d'évoquer la problématique des archives dont certaines ont disparu. Les responsables du Théâtre national Mohammed V s’emploient à trouver des personnes compétentes à même de remettre ces archives à niveau.
Pas toutes les archives, car un certain nombre n'est plus valable du fait de l'impact du temps et de leur incompatibilité avec les moyens technologiques actuels. Comme il n'y avait ni vidéo ni DVD pour archiver, on ne pouvait compter que sur la télévision. Là aussi surgit un problème de taille à savoir que la télévision, elle aussi, a perdu une grande quantité d’archives.
Cependant, pour alléger un peu le fardeau matériel, le Théâtre national Mohammed V a entamé des partenariats stratégiques avec certains établissements comme la CDG, la Poste et Ittisalat Al Maghrib. Une initiative susceptible de donner un nouveau souffle à cette institution et lui assurer plus de rayonnement au Maroc et à l’étranger.