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« Fatma » sera jouée ce soir, mardi 12, à partir de 20h dans le cadre du Festival Théâtre et Cultures « l’Afrique en mouvement » qui se poursuit simultanément à Casablanca et à Mohammedia.
Une fois par mois, Fatma se retrouve sur la terrasse de l’immeuble pour y laver son linge. C’est ici qu’elle retrouve son espace de liberté et d’intimité. Entre le ciel qui incarne la légèreté, l’horizon, la lumière et la terre synonyme de pesanteur, de présent sans espoir commence alors un monologue pour dire le non-dit, un voyage entre intériorité et exubérance. Entre les deux, il y a Fatma et à travers elle, la fragilité…notre fragilité.
Derrière le personnage populaire de Fatma, femme de ménage célibataire, se cache un individu blessé, confronté à de multiples pressions sociales, culturelles, politiques qui réduisent son champ de liberté et d’épanouissement.
C’est l’Afrique d’aujourd’hui qui nous est donnée de voir, d’écouter, de ressentir, une Afrique aux multiples visages, une Afrique soumise à d’inquiétantes tensions …
M’hamed Benguettaf dirige depuis 2004 le Théâtre national algérien. Après avoir travaillé pour la radio, il crée avec d’autres la compagnie Masrah El Kalâa puis traduit et adapte Nazim Hikmet, Kateb Yacine, Ali Salem et Ray Bradbury. La plupart de ses textes dramatiques sont publiés aux éditions Lansman (La répétition ou le rond-point, Arrêt fixe, Matins de …quiétude et don Quichotte, l’homme qui n’y était pour rien).
Ce soir, mardi 12, à 20h
Théâtre de l’IF de Casablanca.