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Le directeur général Sony Pictures, Michael Lynton, a expliqué dans un communiqué que des efforts étaient actuellement entrepris pour rendre le film visible dans plus de cinémas et sur différentes plates-formes de diffusion. "Nous n'avons jamais renoncé au lancement de 'The Interview' et nous sommes très contents que notre film puisse être dans un certain nombre de salles le jour de Noël", a dit le patron de la division cinéma de Sony. "Dans le même temps, nous poursuivons nos efforts pour assurer la sécurité de plus de plates-formes et de plus de cinémas afin que ce film puisse être vu par un public le plus large possible", a-t-il ajouté.
Cette décision a été saluée par Barack Obama qui avait estimé que le studio hollywoodien avait "commis une erreur" en cédant face aux tentatives d'intimidation, a indiqué la Maison blanche.
"Comme le président l'a précisé, nous sommes un pays qui croit dans la liberté d'expression et dans le droit à l'expression artistique", a-t-il poursuivi. "La décision prise par Sony et par les cinémas participants va permettre au public de se faire son opinion sur ce film et nous saluons cette issue", a dit Eric Schultz, porte-parole de la présidence.
La comédie, qui relate les aventures de deux journalistes recrutés par la CIA pour assassiner le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, avait suscité la colère des autorités de Pyongyang qui y avaient vu "un acte de guerre". Les ordinateurs et les serveurs de Sony Pictures avaient été victimes le 24 novembre d'une attaque informatique sophistiquée dont les Etats-Unis avaient imputé la responsabilité à la Corée du Nord.
Les hackers, agissant sous le surnom de "Gardiens de la paix", menaçaient de mener de nouvelles offensives contre les exploitants de salles si le film n'était pas retiré de l'affiche. Cédant à cette menace, plusieurs grandes chaînes d'exploitants avaient décidé de renoncer à programmer le film, obligeant Sony à annoncer une annulation de la diffusion.