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Petit rappel des épisodes précédents. Dans "Terminator" (1984), réalisé par James Cameron, le Terminator T-800 (Arnold Schwarzenegger, à l'époque), robot doté d'une intelligence artificielle, était envoyé dans le passé par son constructeur, Skynet, pour empêcher la naissance du futur leader de la Résistance. Mais ce leader envoyait lui aussi dans le passé un soldat humain, Kyle Reese, pour protéger Sarah Connor, et de leur union naîtra John Connor.
Dans "Terminator 2: le Jugement Dernier" (1991), toujours réalisé par James Cameron, Sarah Connor élève son fils John, qui doit échapper à nouveau à une machine, le Terminator T-1000, envoyée du futur par Skynet pour le tuer. Mais du futur, John a lui aussi envoyé une machine pour se protéger lui-même, le T-800 reprogrammé pour être gentil.
Et dans "Terminator 3: le soulèvement des machines" (2003), réalisé par Jonathan Mostow, John Connor et sa mère Sarah ne peuvent rien pour empêcher l'apocalypse: une guerre nucléaire mondiale orchestrée par Skynet ravage la planète.
Nous y voila donc, en 2018. Quatorze ans après la destruction du monde, Skynet et ses robots de toutes sortes et de toutes formes règnent sur la planète. Ca et là, un peu partout, des hommes survivent cependant. C'est la Résistance. Tel un De Gaulle réfugié à Londres, John Connor (Christian Bale) s'adresse tous les soirs, par radio, à ses groupes de résistants qui se cachent, survivent et se battent. Lui-même est installé dans le quartier général de la Résistance, qui dispose d'armes, de machines et d'avions.
Quand les responsables militaires de la Résistance découvrent un des secrets de fabrication des robots de Skynet, un signal à ondes courtes permettant de tous les bloquer simultanément, ils décident de déclencher un assaut général contre Skynet et son siège. Mais John Connor n'est pas d'accord: au siège se trouvent des milliers de prisonniers, qui risquent la mort en cas d'attaque. "C'est la guerre. On ne commande pas sans faire de dégâts", lui répond-on. Dans son ultime tentative pour sauver ces otages avant l'assaut final, John Connor va recevoir l'appui inattendu de Marcus (Sam Worthington), un ancien condamné à mort auquel la science a donné une deuxième chance...
Ce quatrième épisode des aventures des Terminators est réalisé par McG, spécialiste de clips musicaux et de films publicitaires qui fit ses débuts dans le long métrage avec "Charlie et ses drôles de dames" en 2000 (avec Cameron Diaz, Drew Barrymore et Lucy Liu). Dans "Terminator Renaissance" (le titre français diffère un peu du titre original, "Terminator Salvation", qui signifie "salut"), il utilise bien sûr les effets spéciaux pour donner aux scènes d'action et aux cascades un aspect très impressionnant. Mais il a tourné aussi beaucoup de scènes avec des vrais décors, à l'ancienne, avec des acteurs face à des machines physiquement présentes et non pas rajoutés à l'image par ordinateur. Cela va de pair avec certaines questions quasi philosophiques que se posent les personnages principaux du film. Paternité, allers et retours dans le temps, droit de chacun à une deuxième chance, et surtout légitimité de la lutte armée. "Nous sommes des hommes, pas des machines. Si on se comporte comme elles, à quoi bon gagner?", dit John Connor à la radio, quand il explique son refus d'obéir à un ordre de ses supérieurs contraire à son équipe.
Une question qu'ont dû se poser ses prédécesseurs, lors de la Seconde guerre mondiale, la guerre d'Algérie, la guerre actuelle contre le terrorisme: pour combattre l'adversaire, doit-on utiliser les mêmes armes que lui ou doit-on garder son âme? Doit-on essayer à tout prix d'empêcher la machine d'entrer dans sa tête?