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La coopération économique entre Rabat et Madrid sera parmi les sujets importants qui seront débattus lors de cette rencontre notamment la crise économique qui secoue l'Espagne depuis des mois."C'est un bon moment pour nous. La crise en Europe a apporté des opportunités" et les sujets délicats "se font moins ressentir", indique à l'AFP l'ambassadeur d'Espagne au Maroc, Alberto Navarro. "Cela amène nos entreprises à regarder hors de l'UE et, dans ce cas-là, on débute par ses voisins", dit-il.
Depuis le début de la crise économique et l'augmentation des taux de chômage, beaucoup d'Espagnols, y compris des ingénieurs, préfèrent travailler au Maroc. D'après une carte d'opportunités pour les ingénieurs élaborée par Structuralia (école espagnole spécialisée dans la formation professionnelle), on a classé le Maroc parmi les pays où les ingénieurs espagnols peuvent trouver du travail vu les investissements importants du Royaume surtout dans le secteur de l'énergie solaire.
La question du Sahara sera, de toute évidence, au cœur de cette réunion. Si la position de l'ancien gouvernement espagnol présidé par le socialiste José Luis Rodriguez Zapatero était proche de la position de Rabat (l'Algérie et le Polisario ont vivement critiqué l'attitude de Zapatero et son gouvernement), celle de l'actuel gouvernement reste encore indéfinissable d’autant que l'un des proches collaborateurs de Rajoy (il s'agit de Gorge Moragas) avait accordé avant les élections de 2011, un entretien au quotidien «El Pais», dans lequel il s'oppose à la position de Zapatero dans l'affaire du Sahara.
Un autre sujet chaud qui perturbe de temps à autre les relations entre les deux pays, c'est la question de Sebta et Mellilia et les îles occupées par l'Espagne. Faute de dialogue institutionnel entre Rabat et Madrid pour décoloniser les deux villes, la société civile a pris la relève à ce sujet. Dans ce sens, le Comité national pour la libération de Sebta et Mellilia organisera le même jour de la visite de Rajoy, à 10 heures, une marche pacifique vers l'Ile de Badis.
«Nous sommes en train d’apporter les derniers préparatifs pour organiser cette marche demain (mercredi). Notre objectif est de dire aux Espagnols que Badis et les autres Présides sont marocains», a déclaré Said Chrimti, vice-président dudit comité.
Il y a quelques semaines, sept Marocains se sont rendus sur l'île de Badis, près d'Al Hoceïma, où ils avaient hissé des drapeaux marocains. Mais quatre d'entre eux ont été arrêtés par l'armée espagnole en poste sur ce rocher.