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Ce carton, synonyme de qualification après la piètre prestation du match aller, victoire des Black Mangas 2-0 et par qui d’ailleurs tout un chamboulement dans la façon de penser notre football est arrivé, l’a été de par une rage de vaincre comme jamais observée depuis belle lurette. Mais le résultat, aussi éloquent soit-il, n’en a pas moins été obtenu, laborieusement.
En effet, toute une mi-temps durant, les hommes à Taoussi ont buté sur une hermétique défense mozambicaine avant qu’à cinq minutes de la fin du temps réglementaire, le sociétaire de Getafe Abdelaziz Barrada excellemment servi par un Youssef El Arabi intenable, ne trouve, enfin, la faille d’un joli heading. C’était là un moindre mal tant les Nationaux avaient vendangé d’occasions au plus fort de leur domination.
En seconde mi-temps, le penalty astucieusement obtenu par ce même Barrada et aux conséquences heureuses pour nous autres, facilita énormément les choses quand le vaillant capitaine Houcine Kharja le transforma. Deux bonnes raisons à cela. D’abord, le Maroc revenait sur son adversaire et n’était plus éliminé et ensuite le Mozambique était réduit à dix car d’une exclusion, il avait perdu son capitaine. Ce coup au moral fut fatal aux Black Mangas qui encaissèrent un troisième but sur un heading en 3D de Larabi à cinq minutes de la fin avant que dans les temps morts Nordine Amrabat ne vienne corser l’addition.
In fine, le cavalier seul des Nationaux n’a pas été cher payé. On retiendra de cette folle soirée, mis à part la qualification à la CAN, un énorme sentiment de soulagement, celui d’avoir retrouvé enfin notre équipe nationale. Oh tout n’est pas pour le meilleur du monde, mais force est de constater que notre sélection, d’une gestion nouvelle, a tout pour rebondir. Comme dirait l’autre, dès lors qu’il s’agit de grandir, pourvu que Dieu prête vie.