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Elle avait accueilli des centaines de milliers de compatriotes ayant participé à la Marche Verte qui avait abouti au retrait de l’Espagne des provinces marocaines du Sud.
Plusieurs années durant, la ville a vécu sur son passé glorieux, comme les dromadaires qui ont longtemps constitué son seul moyen de transport.
Aujourd’hui, la ville qui est l’une des récentes provinces du Royaume est en train de sortir de sa léthargie qui l’a souvent paralysée.
La nomination d’un jeune gouverneur originaire des provinces sahariennes, assisté d’une équipe de cadres jeunes et dynamiques est un atout de plus qui permettra aux Tarfaouis de voir, sous peu, leur ville se métamorphoser.
Les appels d’offres sont lancés pour sélectionner les entreprises qui s’attèleront à donner à la ville un nouvel aspect.
Un plan de développement urbain (PDU) est mis sur pied avec l’aval du Conseil de la région qui l’a envoyé au wali de Laâyoune. Ce dernier l’a bloqué pour des raisons inexpliquées, comme il l’a souvent fait pour des projets devant profiter aux citoyens. Le cas du camp d’Izik est édifiant.
N’empêche, la ville est un chantier en pleine activité : on lance des appels d’offres, on plante des mangroves, on aménage des routes. Le gouverneur et son équipe sont sur pied dès les premières heures et travaillent d’affilée jusqu’à quatorze heures par jour, tout au long de la semaine.
Au conseil municipal de Tarfaya que dirige l’Ufpéiste Azerki Ahmed, on n’est pas moins actif. On prépare le budget et les festivités marquant le 35ème anniversaire de la Marche Verte. L’on se préoccupe de la future extension du port dont les travaux doivent être bientôt entamés. Le grand souci suscité par les embarcations de l’immigration clandestine est désormais dissipé, grâce aux différents postes de surveillance des côtes. On ne pense qu’aux futurs chantiers qui contribueront, sans aucun doute, à l’essor de la ville.
Pour répondre aux besoins des citoyens pour lesquels ils étaient obligés de se rendre à Laâyoune, plusieurs délégations viennent d’ouvrir leurs portes et s’efforcent de résoudre les problèmes latents de la ville.
A Tah, une commune rurale relevant de la province, un musée éducatif de la Marche Verte est sur le point d’être créé. Sa construction vise à préserver la mémoire populaire nationale. Ce musée, qui sera réalisé par le Centre marocain pour l’éducation et la formation au développement et à la solidarité internationale en collaboration avec l’Amicale Al-Hassania des volontaires de la paix constituera un espace d’information témoignant de la légitimité de la souveraineté du Royaume sur les provinces du Sud.
Motivées par ce projet, les autorités locales se sont empressées d’attribuer un lot de terrain à cet effet. Un communiqué des initiateurs indique que ce musée vise à raviver la mémoire populaire nationale, pour une mobilisation et un engagement de tous les Marocains dans le cadre d’une marche éducative, fidèle à l’esprit de la Marche Verte. Il vise également à perpétuer l’esprit de cette Marche en marquant la mémoire de tous les Marocains, notamment les jeunes générations. Le choix de la commune de Tah pour abriter ce musée n’est pas fortuit. C’est dans cette commune, qui n’était qu’un tout petit hameau, que Feu Hassan II avait donné, le 6 novembre 1975, le coup d’envoi de la Marche Verte. Ce musée sera consacré à l’organisation de conférences, tables rondes, visites de terrain, excursions et de rencontres avec les associations locales, les élus, les notables et les chefs de tribus dans le cadre de manifestations qui concerneront particulièrement l’histoire du Royaume, la stratification sociale de la population sahraouie, les fondements arabes et marocains de la culture hassanie ainsi que les chantiers de développement dans les provinces du Sud.
Le musée aura pour autre mission essentielle d’informer la communauté internationale à travers le témoignage, l’argumentation scientifique et la connaissance de proximité sur le lien historique entre la population sahraouie et la Dynastie alaouite. Sans oublier les chantiers lancés dans les autres communes rurales de la province comme celui d’Akhfanir, pour l’unité de dessalement de l’eau de mer et les éoliennes et ceux de Hagounia et Daoura pour l’aménagement d’un camélodrome.