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Il se laisse entendre avec persistance ces derniers temps que la séparation entre Taoussi et son employeur fédéral est inéluctable et elle pourrait intervenir soit avant soit après l’assemblée générale ordinaire de la FRMF qui se laisse tant désirer.
Ce qui conforte davantage l’éventualité du remerciement incessant de l’actuel sélectionneur national est que les prochains matches du Onze marocain sont purement formels, suite aux multiples revers enregistrés ayant coûté l’élimination de l’équipe nationale de la course à la qualification à la Coupe du monde.
D’ailleurs, pour le match de la Tanzanie, prévu le 2 juin à Marrakech, sauf revirement de la situation, ce n’est qu’une équipe composée de joueurs locaux qui prendra part à cette rencontre. D’autant plus que Taoussi aura moins d’une semaine pour rassembler le groupe et préparer cette confrontation. Les fédéraux sont décidés à ne pas faire le moindre geste ni à accorder une faveur à un sélectionneur poussé vers la sortie par la petite porte.
Pour ce qui est du successeur de Rachid Taoussi, si de grands noms circulent pour le moment de la trempe de l’Allemand Jupp Henckys dont le contrat arrive à son terme avec le Bayern en juin prochain, ou encore du Néerlandais Guüs Hiddink, il est peu probable que les responsables fédéraux optent pour ces choix. Ce serait juste un effet d’annonce comme ce fut le cas d’ailleurs il y a quelques semaines avec l’arrivée de l’Italien Marcello Lippi.
L’après Taoussi sera fort probablement le retour à l’école française. Des sélectionneurs dont les prétentions salariales restent raisonnables et qui présentent sinon un vécu africain, du moins ils connaissent le football continental. Si la piste d’Elie Baup, le mentor de Marouane Chamakh à Bordeaux, est écartée après le refus de l’Olympique de Marseille de le libérer, d’autres techniciens refont surface comme le sélectionneur de la Zambie Hervé Renard, l’entraîneur de Montpellier René Girard, sans omettre la piste du vieux routier du foot africain, Claude Le Roy qui, pour plus d’un observateur, serait l’homme idéal pour la prochaine étape.
Explicitement un sélectionneur qui a toujours su conduire les équipes hôtes des CAN à bon port, sachant que l’édition continentale de 2015 aura lieu au Maroc et l’objectif pour l’EN serait d’aller au-delà du tour inaugural, faute de dresser la barre haut à une sélection qui ne fait plus partie des grosses écuries du football africain.