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La star de la comédie populaire a été longuement applaudie par le public lors de la cérémonie d'ouverture du festival, aux côtés des deux autres figures du cinéma à l'honneur lors de cette édition, Abdellah Amrani et Aicha Mahmah.
Des générations de Marocains reconnaissent le talent de ce grand acteur qui a marqué de son empreinte le cinéma, le théâtre et la télévision, et dont le nom est devenu synonyme de spontanéité, de naturel et de popularité.
Modeste fellah s'efforçant de cultiver et de défendre la terre de ses aïeuls, cupide propriétaire lorgnant sur les terres des infortunés ou pauvre rural perdu dans les méandres de la ville, les rôles joués par Mohamed Benbrahim se suivent mais ne se ressemblent pas, laissant apprécier une interprétation pure et passionnée.
Malgré la rareté de ses apparitions sur le grand écran, l'acteur s'est fait une place de choix dans le paysage cinématographique marocain, qui lui a permis de développer son talent et de s'ouvrir sur des expériences nouvelles, dépassant le cadre de l'humour populaire pour faire ses preuves dans des rôles plus complexes, notamment dans le film de Noureddine Lakhmari "Casanegra", qui lui a valu le prix du meilleur rôle secondaire au FNF.
Dans une déclaration à la MAP, l'acteur, très ému, a confié que l'amour du public a toujours été sa plus grande motivation pour donner le meilleur de lui-même. Cette relation avec les fans constitue le vrai capital de tout artiste, qui lui permet de rester concentré sur son art et de surmonter les difficultés, ajoute-t-il.
Avant d'investir le 7ème art, Mohamed Benbrahim a d'abord été un grand nom du théâtre marocain, forgeant dès 1965 une carrière riche au sein des troupes d'Abdeladim Chenaoui, El Badaoui et Mohamed Tsouli.
Sa filmographie comprend notamment "Bidaoua" d'Abdelkader Lagtaâ, "Elle est diabétique" de Hakim Noury, "Histoire d'une rose" d'Abdelmajid Rchich et "Regard" de Noureddine Lakhmari.