Tanger-Tétouan-Al Hoceima, parmi les régions les plus vulnérables aux changements climatiques

La région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, de par ses prédispositions naturelles et ses atouts indéniables, fait partie des régions les plus vulnérables aux changements climatiques, a souligné le directeur général de l'Agence pour la promotion et le développement du Nord (APDN), Mounir El Bouyoussfi.
L'avantage particulier et incomparable dont dispose la région du Nord, grâce à sa richesse naturelle diversifiée, son linéaire côtier important et son offre touristique, ainsi que sa position économique avancée à l'échelle nationale, peut devenir «un grave handicap» à cause des conséquences éventuelles des changements climatiques, a expliqué M. El Bouyoussfi dans un entretien accordé à la MAP.
Cette conscience est confirmée par la succession des catastrophes naturelles qui ont frappé la région, a-t-il fait observer, rappelant, à ce titre, les crues torrentielles de Tétouan et Tanger en 2014, les inondations survenues à Tétouan en 2010, à Tanger en 2008 et dans la plaine d'Oued Martil en 2000, ou encore les feux de forêt à Tétouan, Chefchaouen et Tanger.
Interrogé sur la stratégie adoptée en matière d'adaptation aux changements climatiques au niveau de la région, le responsable a affirmé que l'APDN, en tant qu'acteur et expert du développement territorial, a mis en place des mesures de prévention et d'atténuation des risques liés au réchauffement climatique, avec comme objectif l'installation d’une vigilance climatique réduisant la vulnérabilité, renforçant la résilience réussissant une adaptation aussi bien réactive que planifiée et souscrivant dans tout effort d’atténuation.