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A Tan Tan où le nomadisme et la garde de bétail sont devenus rares pour ne pas dire inexistants, les chiens abandonnés à leur sort errent aux environs de la ville mais dès la tombée de la nuit, ils envahissent les rues, notamment celles des nouveaux quartiers. C’est notamment le cas du quartier Haye Sahara.
Dans ce quartier considéré comme l’un des plus chics de la ville, les promenades nocturnes constituent un danger du fait de la présence de chiens qui errent dans les rues défiant les conducteurs, souvent obligés de contourner les rues où ces bêtes se rassemblent par dizaines déchiquetant tout ce qui passe entre leurs pattes et déversant les ordures, en amas aux pieds des murs. Et comme pour le ramassage de ces ordures il n’y a que des carrioles dont le passage se fait au gré des charretiers, les chiens festoient sans relâche. Dans ce quartier, le sommeil devient quasi impossible et la tranquillité des habitants est toujours troublée par les aboiements des chiens.
L’un des habitants de ce quartier nous a déclaré : «Nous avons alerté les services municipaux, nous avons constitué des comités prêts à intervenir. Les services de la municipalité se soucient peu de notre quiétude et les chiens errants se multiplient à une vitesse incroyable».
L’autre jour, ajoute-t-il, j’ai poursuivi un chien pour l’éloigner de mon domicile, mais j’étais surpris par la présence de dix autres, aboyant au bout de la rue. J’ai pris peur et je suis entré dare-dare chez moi. Nous avons présenté des dizaines de pétitions et organisé des marches devant le siège du conseil municipal. En vain. La seule chose qui nous reste à faire désormais, c’est d’essayer d’apprivoiser ces animaux et de les adopter ou de leur demander, gentiment, de quitter le quartier. Peut-être qu’ils seraient plus réceptifs que nos élus».
A rappeler que le danger que constituent les chiens errants est récurrent. Ce problème ne date pas d’aujourd’hui et est intimement lié à d’autres dysfonctionnements que connaît la ville. Ainsi des marches de protestation ont déjà été organisées auparavant par les habitants dénonçant l’absence d’éclairage public qui favorise amplement le développement de ce fléau. Ce dernier doit être activement combattu, car il y va de la santé des citoyens. En effet, ils encourent le risque d’être contaminés par la rage. Cette dernière se transmet par morsure ou griffure profonde d’un animal infecté. Gare aux enfants !