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Un symposium de deux jours a réuni une pléiade de scientifiques et de chercheurs la semaine dernière dans un hôtel d'Agadir à leur propos, sous le thème : « Les composés phénoliques nutraceutiques ou médicaments ? ». Organisée par la Faculté des sciences de l'Université Ibn Zohr, la rencontre a voulu « mettre le point sur l'importance de ces composés et sur les retombées certaines d'ordre socio-économique et environnemental que peut générer la valorisation de ces substances naturelles d'origine végétale», soulignent Dr Saida Tahrouch et Abdelhakim Hatimi de l'UIZ. L'intérêt de plus en plus croissant pour les thérapies naturelles a projeté les plantes médicinales sur le devant de la scène médiatique et a permis l'ouverture de plusieurs pays et particulièrement les pays du pourtour méditerranéen sur la commercialisation des plantes aromatiques et médicinales, créant ainsi un marché lucratif et générateur de revenus. Avec la tendance actuelle du marché et du consommateur qui cherche des produits qui préservent l’environnement et qui n'ont pas beaucoup d'effets nocifs sur la santé. L'existence de plusieurs plantes dans la région comme l'arganier, qui peuvent être sources de composés à usage médicinal ou autre constitue une source de revenus pour les populations. Selon Dr Andary Claude de la Faculté de pharmacie de Montpellier, l'industrie de la cosmétique est la première à avoir compris l'utilité des polyphénoles et les a inclus dans les crèmes de soin. L'événement qui a réuni des chercheurs venus de France, Canada, Grèce, Danemark, d'Algérie et d’autres villes du pays a constitué selon A. Mokrim, doyen de la Faculté des sciences « …une plate-forme nationale et internationale pour dynamiser l'échange et contribuer à la diffusion de travaux scientifiques sur les composés phénoliques.»
Hippocrate avait bien raison de dire voilà 25 siècles : « Que ton aliment soit ton médicament »; nous en consommons chaque jour plus de 10 grammes.