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Le ministère de l'Agriculture va ainsi pouvoir surveiller plus de 15.000 fermes d'élevage, dont bon nombre se sont développées en empiétant sur la forêt, et empêcher les éleveurs de vendre leur bétail s'ils étendent leurs fermes en mordant sur la jungle voisine.
"On peut dire désormais que le Brésil assume son rôle", a déclaré le ministre de l'Agriculture, Reinhold Stephanes, lors du lancement du projet au Para, l'un des Etats du nord du Brésil sur lesquels s'étend la forêt amazonienne.
L'élevage est l'une des principales causes de la déforestation, qui représente 75% des émissions de carbone du Brésil.
Les efforts du Brésil pour préserver sa forêt vierge sont tout particulièrement sous les projecteurs au moment où les délégués de 190 pays débattent à la conférence de Copenhague de la lutte contre le réchauffement climatique.
En novembre, le gouvernement brésilien a annoncé que le rythme de destruction de la forêt amazonienne était tombé à son plus bas niveau depuis 1988. Au cours des 12 mois prenant fin en juillet, la déforestation a porté sur 7.008 km2, en baisse de 45%, soit le chiffre le plus faible depuis que l'Institut national des Etudes spatiales a commencé, voici 21 ans, à dresser un état des lieux de la déforestation.