Le nouveau projet de cette loi, élaborée par le ministère de tutelle, comprend plusieurs amendements visant la restructuration de la politique sportive nationale, partant des directives contenues dans le message Royal adressé aux participants aux Assises nationales sur le sport. Les amendements proposés portent notamment sur la réforme des ligues professionnelles, du Comité national olympique marocain (CNOM) et du Conseil supérieur du sport, ainsi que sur le droit de l’exploitation de l’image des athlètes et des différents événements sportifs.
La réforme préconisée concerne également les centres de formation, les managers des sportifs, les activités physiques, le sport des personnes à besoins spécifiques et le rôle de l’Etat et des établissements publics et privés dans la préparation de sportifs de haut niveau.
Les participants ont aussi évoqué l’infrastructure, l’activité sportive à but lucratif, l’investissement dans le sport et la création d’un cadre spécifique pour le sport professionnel, en plus de la lutte contre le dopage et la violence dans le sport.
Dans leurs différentes interventions, les parlementaires ont été unanimes à souligner que la démocratie, la transparence et la bonne gouvernance devront être le mot d’ordre dans la gestion des clubs et associations, en plus de la nécessité pour le ministère de la Jeunesse et des Sports de contrôler les Fédérations qui y sont affiliées.
Ils ont également mis l’accent sur la nécessité du passage progressif au professionnalisme, en football notamment, ainsi que sur le sport scolaire, le rôle des associations sportives, la formation continue, la création de ligues professionnelles et la mise en oeuvre du statut des entraîneurs.
Les intervenants ont également souligné la nécessité d’accorder une attention particulière aux sportifs à besoins spécifiques, à l’investissement dans le domaine sportif et de revoir les missions du CNOM et sa relation avec le système sportif, en plus de la nécessité pour les collectivités locales de jouer leur rôle dans la promotion du secteur du sport.
L’importance doit être également accordée à la situation sociale des sportifs (couverture médicale, assurance sportive et dossiers médicaux) et à la promotion du sport dans le milieu rural, ont-ils souligné.