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En 2008, lors d'un sommet à Kobe au Japon, les pays membres du G8 s'étaient engagés à atteindre l'objectif proposé par l'AIE, à savoir le lancement de vingt projets à grande échelle de captage et stockage du CO2, en vue d'un déploiement commercial à l'horizon 2020. Cette technologie consiste à piéger sous terre le carbone produit par les centrales électriques alimentées par des énergies fossiles. Mais à une semaine d'un sommet du G8 au Canada, l'Agence constate que seuls cinq projets de CSC sont aujourd'hui opérationnels, des sites tous lancés avant le sommet de 2008. "Des efforts beaucoup plus intenses seront nécessaires pour que les objectifs ultérieurs de déploiement soient atteints" note l'AIE dans son rapport. Malgré ce retard, l'agence salue l'investissement des différents gouvernements qui se sont engagés à soutenir entre dix-neuf et quarante-trois projets de captage et stockage de carbone d'ici 2020. Quelque 26 milliards de dollars ont été débloqués pour aider au développement de ces sites, un "niveau d'engagement très prometteur" souligne l'AIE. Dans le rapport sont évoqués environ quatre-vingts projets de CSC, à travers le monde et à divers stades d'avancement.
Saluant les efforts des États-Unis, du Canada, de l'Australie mais aussi des membres de l'Union européenne, l'AIE estime à 5 ou 6 milliards l'investissement nécessaire chaque année au cours de la prochaine décennie pour mener à bien le développement de cette technologie. D'après le rapport, ce sont une centaine de sites de CSC qui devront être créés pour contribuer efficacement à la limitation du réchauffement climatique.