Le pire a été d’ailleurs évité à Tanger lorsque l’ONE s’est désisté à la dernière minute pour héberger les équipes de basketball et de rugby, mais grâce à certaines bonnes volontés et aux efforts de la commission d’organisation, les élèves ont pu trouver place dans des hôtels, une première dans les annales du sport scolaire.
A Tétouan, aucun incident n’a a été signalé, à part les fortes pluies qui ont empêché certaines rencontres programmées en plein air se dérouler ; elles ont été reportées au soir dans des salles couvertes privées. Elles n’ont donc pu se terminer que tard dans la nuit.
Cette 50ème édition aura connu une nouvelle formule de compétition, appréciée par tous consistant à ce que toutes les équipes d’un groupe se rencontrent entre elles dans un mini-championnat qui désignera le vainqueur au nombre de points.
Sur le plan technique, le niveau reste moyen vu que certaines équipes n’ont pas disputé beaucoup de matchs avant d’arriver à ce stade de la compétition ; alors que d’autres n’en ont joué aucun, faute d’adversaires dans leur délégation et leur académie.
Ceci est le fond du problème de tout le sport national qui mérite toute une analyse.
Cependant, nous pouvons d’ores et déjà avancer que la pratique du sport scolaire (A S S) se réduit comme une peau de chagrin
Au niveau des résultats, en handball, le Grand Casa s’est taillé la part du lion avec quatre titres sur six. En basketball, seul Sidi Bernoussi chez les filles ( juniors) a pu tirer son épingle du jeu alors que le lycée des athlètes (Aïn Sbaâ) s’est fait surprendre chez les minimes par une courageuse équipe du collège Moulay Rachid d’Errachidia. Cette même ville va récidiver en volley-ball en cadets, alors que la ville de Fès a remporté quatre des six titres en jeu. En rugby, Témara (minimes), Ouarzazate (cadets) et Kalaat Sraghna (juniors) sont champions.