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"Comme l’a réaffirmé récemment le secrétaire d’Etat, Antony Blinken, les États-Unis continuent de considérer la proposition marocaine d’autonomie comme sérieuse, crédible et réaliste en vue d’une solution politique" à ce différend régional, a souligné le représentant adjoint des États-Unis auprès des Nations unies, l'ambassadeur Robert Wood.
Dans une intervention à l’issue du vote par les membres du Conseil de la résolution 2756 prorogeant jusqu’au 31 octobre 2025 le mandat de la MINURSO, le diplomate américain, dont le pays est le porte-plume de la résolution sur le Sahara, a souligné “l’urgence de parvenir à une solution politique” à ce conflit, tout en insistant sur la nécessité de mettre à profit la “dynamique” en cours.
Expliquant le vote de son pays en faveur de la nouvelle résolution, M. Wood a mis en avant le soutien du Conseil de sécurité aux efforts des Nations unies pour faire avancer le processus politique en vue d’une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable au différend régional sur le Sahara marocain.
De son côté, la France a réaffirmé devant le Conseil de sécurité que “le présent et l’avenir” du Sahara s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine, réitérant son soutien “clair et constant” au plan d’autonomie pour résoudre définitivement ce différend régional.
"Notre position est connue. Pour la France, le présent et l’avenir du Sahara s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine”, a déclaré l’ambassadeur, représentant permanent de la France auprès des Nations unies, Nicolas de Rivière.
L'ambassadeur a ajouté que l’autonomie sous souveraineté marocaine est “le cadre dans lequel cette question doit être résolue, et notre soutien au plan d’autonomie proposé par le Maroc en 2007 est clair et constant”.
"Pour la France, celui-ci constitue la seule base pour aboutir à une solution politique juste, durable et négociée, conformément aux résolutions de ce Conseil”, a poursuivi M. de Rivière en relevant qu’un "consensus international de plus en plus large se dégage en ce sens".
Pour l’ambassadeur de France, “il était important que le Conseil prenne note de cette dynamique comme il le fait désormais dans cette résolution”.
Dans son explication du vote en soutien à la nouvelle résolution, le diplomate français a tenu à saluer les efforts du Maroc en faveur du développement socio-économique dans les provinces du Sud, en soulignant "l’impératif" de poursuivre cette dynamique.
“Nous saluons tous les efforts investis par le Maroc à cet égard. La France l’accompagnera dans cette démarche au bénéfice des populations locales”, a-t-il dit.
Selon l’ambassadeur de France, “il est temps d’avancer”, en appelant toutes les parties concernées par cette question à “se réunir” en vue d’une solution politique “qui est à portée de main”.
Le diplomate a fait part, à cet égard, du soutien de son pays aux efforts de l’Envoyé personnel de l’ONU en vue de “la relance des discussions dans le format des tables rondes”, saluant “l’engagement du Maroc dans ce sens”.
Pour sa part, la Sierra Leone a réaffirmé, devant les membres du Conseil de sécurité, son soutien à l’initiative marocaine d’autonomie, la qualifiant de solution “crédible et réaliste” pour mettre un terme au différend régional autour du Sahara.
Cette position a été exprimée jeudi par l’ambassadeur représentant permanent de la Sierra Leone auprès de l’ONU, Michael Imran Kanu, à l’issue du vote par le Conseil de la résolution 2756.
Le diplomate a également mis en avant la dynamique internationale de soutien en faveur du plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007.
Tout en exprimant le soutien de son pays à la dynamique politique menée sous les auspices du Secrétaire général de l’ONU et facilitée par son Envoyé personnel pour le Sahara marocain, l’ambassadeur sierra-léonais a souligné la nécessité de reprendre le processus des tables rondes avec la “pleine participation de toutes les parties concernées”.
Il a, dans ce sens, appelé l'ensemble des parties à s’engager de bonne foi en vue d’aboutir à une solution politique réaliste, pragmatique et mutuellement acceptable basée sur le compromis.
M. Imran Kanu a, par ailleurs, salué la coopération continue du Maroc avec la MINURSO.