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Le ministre a, en outre, mis en avant l’intérêt particulier qu’occupent les questions de l’enfance et de la jeunesse dans les projets et programmes du ministère. Celui-ci prévoit le renforcement des structures d’accueil et des services au sein des maisons de jeunes pour mieux répondre aux centres d’intérêt du public cible tout en étant au rendez-vous des enjeux nationaux et internationaux. Par la même occasion, Moncef Belkhayat a répondu positivement à la requête de l’Association Chouala qui a demandé que les associations bénéficient des services du centre international de Bouznika à des prix préférentiels.
Abdelmacksoud Rachdi, président fondateur de l’ACEC, a mis en exergue le volontariat et le militantisme de l’Association durant 35 ans consacrés au service de la nation. De ce fait, les relations de partenariat et de coopération entre ministère et associations doivent être soumises à des critères clairs, en l’occurrence le rendement, l’efficience, le volume du réseau, le système de gouvernance, et la diversité de l’élément humain. Rachdi avait auparavant exhorté les membres du bureau national à placer le travail associatif dans le contexte des mutations sociales, politiques, et culturelles que connaît le Maroc depuis quelque temps. Des changements qui ont, entre autres, donné lieu à des expressions sociales individualistes et porteuses de nouvelles valeurs menaçant les fondements du projet social du corps associatif.
Malgré ce contexte épineux, ajoute Rachdi, les associations se doivent de consolider les avancées enregistrées sur plusieurs plans, tout en s’ouvrant sur nos voisins du Nord et du Sud en vue de mettre fin à toute confusion ou incompréhension concernant les questions nationales. La force de Chouala, a tenu à préciser Abdelmacksoud Rachdi, réside dans la cohabitation, le dialogue et la synergie des générations, la richesse et la diversité culturelle des régions et sections composant son réseau, ainsi que sa capacité de développer, ajuster et actualiser ses moyens et outils de travail.
Pour Mohammed Amadi, président de l’Association Chouala, la culture et la pensée doivent toujours servir de référence aux projets, programmes et actions de l’Association, car c’est une question de visibilité et d’identité avant tout. Après avoir présenté les grands axes du nouveau projet initié en partenariat avec l’Union européenne autour de la lutte contre la corruption, Amadi a insisté sur la priorité du local dans le calendrier de Chouala qui mérite, d’après lui, une représentativité et un appui financier et matériel digne de son histoire, ses acquis, ses programmes et son réseau national.
Les travaux des conseils administratif et national entamés par la discussion et la validation des rapports moral et financier, ont été marqués le problème relatif à la dégradation des infrastructures et services au sein des maisons de jeunes et la faiblesse des structures d’accueil au sein des colonies de vacances qui sont encore loin de répondre aux normes de qualité. Le plan d’action 2010 élaboré par des commissions thématiques comporte de nombreuses actions de renforcement des compétences, animation pédagogique et culturelle, et des actions sociales, avec en perspective la parution de la nouvelle édition du magazine “Chouala”, l’organisation d’un colloque national autour des colonies de vacances, des universités des jeunes, des colonies de vacances thématiques, l’équipement de plusieurs bibliothèques scolaires, entre autres.