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Mais la DRS algérienne qui n’a hésité devant aucun moyen pour barrer la route aux revendications du peuple algérien, ne peut pas permettre à quelques milliers de Sahraouis perdus dans les étendues désertiques de la Hamada de la défier. Ainsi, elle a ordonné à ses agents du Polisario de mettre en échec toute tentative de manifestation dans les camps.
Ces derniers ont procédé à l’arrestation de quelques révoltés appartenant, notamment aux tribus Ouled Dlim et Laâroussiyne.
Réagissant à ces arrestations arbitraires, les membres de ces tribus ont organisé une rencontre pour attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale sur ces débordements.
Dans un communiqué rendu public à l'issue de cette rencontre tenue dimanche soir à Dakhla, les chioukhs, notables, élus et autres sensibilités des tribus Ouled Dlim et Laâroussiyne ont désavoué les abus auxquels sont exposés leurs parents et cousins des deux tribus, surtout et d'autres tribus sahraouies dans les camps de Tindouf, à la suite du soulèvement qu'ont connu samedi dernier ces camps en protestation contre les harcèlements et les détentions perpétrés par des éléments de la DRS (la redoutable sécurité algérienne) secondés par une milice du Polisario, lors d'un festival tenu au début du mois courant à Tindouf.
Les membres des deux tribus ont dénoncé vigoureusement la récente campagne d'arrestations, d'intimidations, de courses-poursuites et de violations graves des droits de l'Homme que mène le Polisario contre leurs frères dans les camps de Tindouf.
Ils ont fait porter la responsabilité de ces violations, commises au mépris des chartes internationales, au gouvernement algérien, appelant le secrétaire général et le Conseil de sécurité des Nations unies, les organisations gouvernementales et non gouvernementales des droits de l'Homme et la communauté internationale à intervenir d'urgence pour la protection des droits et des libertés des Sahraouis dans les camps de Tindouf, en territoire algérien.
Les participants à cette rencontre ont exigé la libération immédiate des Sahraouis interpellés et détenus à la suite du soulèvement du 20 mai dans les camps de Tindouf. Les signataires ont demandé l'introduction de la question des droits de l'Homme au 7e round des pourparlers informels sur le Sahara en vue d'assurer la protection des droits et des libertés des Sahraouis dans les camps de Tindouf contre la tyrannie du Polisario. Dans une déclaration, à la fin de la rencontre, Andallah Greimich, membre de la tribu de Ouled Dlim, a exhorté la communauté internationale «à faire pression sur l’Algérie et ses acolytes du Polisario en vue d'imposer l'autonomie sous souveraineté marocaine qui est l’unique solution à même de garantir la sécurité, la stabilité et le développement de la région et de contribuer à l'édification d'un Maghreb arabe uni et solidaire».