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Un film tourné à Ouarzazate et Casablanca et dont les critiques disent qu’il est prometteur pour l’avenir du cinéma marocain même s’ils lui reprochent plusieurs failles.
« Mirages » relate l’histoire de cinq personnes, Saïd (Aïssam Bouali), Samir (Omar Lotfi), Jamal (Mustapha El Houari), Hicham (Karim Saïdi) et Assia (Meryam Raoui) en compétition pour décrocher un job important dans une multinationale qui vient de s’installer au Maroc. Après un entretien avec le PDG de la société, celui-ci les soumet à un dernier test pour les départager. Les cinq candidats acceptent et montent à bord d’un minbus semblable à une cellule.
Le véhicule qui les transporte a eu un accident quelques heures après le départ et les candidats se retrouvent prisonniers de la carcasse de métal. Ils réussissent à s’en sortir en unissant leurs forces, mais découvrent qu'ils sont en plein milieu du désert alors que le chauffeur a disparu.
Commence alors une réelle épreuve sous le soleil accablant du désert. Seule question qui se pose: l’accident est-il l’épreuve ultime voulu par le PDG ou simple imprévu?
A noter que Talal Selhami, né le 11 mars 1982 à Neuilly-sur-Seine, est un réalisateur français. Il réalise «Mirages», son premier film, en 2010 qui participe à de nombreux festivals dont celui de Tanger (2011) où il a obtenu deux prix (meilleure image et meilleure interprétation féminine) et de Bruxelles (2011) qui a récompensé le film par le prix spécial du jury.
Dans un entretien accordé au magazine Mad Movies en 2010, Talal Selhami qualifie son film de thriller, un film fantastique où l’on peut traiter de sujets actuels de façon indirecte.
Quant au producteur, Nabil Ayouch, il réalise son premier long métrage, «Mektoub» qui, comme son deuxième «Ali Zaoua» (2000), a représenté le Maroc aux Oscars. Son premier court-métrage en 1992, « Les Pierres bleues du désert », a révélé Jamel Debbouze.
En 2002, Nabil Ayouch fonde le G.A.R.P. (Groupement des auteurs, réalisateurs, producteurs) et la Coalition marocaine pour la diversité culturelle en 2003. En 2008, il participe à la création de l’Association marocaine de lutte contre le piratage qu’il préside.