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Le Maroc, hors compétition, après avoir terminé troisième du groupe avec 3 points, derrière le Cap-Vert, tombeur dans un match à rebondissement de l’Angola (2-1) et l’Afrique du Sud, leader à la différence de buts.
Pour cette explication, la sélection marocaine a été au pied du mur et n’avait d’autre option que la victoire si elle tenait à se qualifier sans avoir besoin de recourir à des calculs ou un départage via le nombre de cartons reçus en cas d’égalité parfaite avec le Cap-Vert.
Il était donc évident que le sélectionneur national Rachid Taoussi procède à une révision de sa tactique, s’il y en avait une, et de son effectif, lançant dans le bain des joueurs qui avaient la niaque, voulant à tout prix gagner ce match. Et c’est pied au plancher que cette rencontre a été abordée par les Marocains qui sont parvenus à trouver la faille dès la 10ème minute du jeu par l’entremise d’Issam El Adoua, dans son élément après avoir retrouvé son poste en milieu de terrain.
Après l’ouverture du score, les coéquipiers de Benatia n’ont pas lâché le morceau, se créant d’autres occasions nullement concrétisées pour que le first half se solde sur le score précité.
Au cours de la seconde période, et à force de défendre tôt, cela finit par être payé cash. Nadir Lamyaghri, seigneurial dans quelques interventions, n’a pu éviter l’égalisation à la 71ème mn suite à un fort joli but de Mahlangu May Sphiwe.
A un partout, le Maroc était éliminé et il fallait tout refaire. Et c’est le réserviste Hafidi, qui ne doit sa présence dans cette CAN qu’à la blessure de Nemli après avoir été écarté par Taoussi, qui a redonné espoir à ses partenaires en doublant la mise à la 82ème mn. Sauf qu’au moment où Rachid Taoussi s’adonnait à ses prières au lieu de coacher ses poulains, les Sud-Africains poussés par leurs supporteurs, ont recollé au score sur une réalisation typique à la première, signée Sangwene Siyabonga Doctor à quatre minutes de la fin du temps réglementaire.
Une fois encore, l’heure a été au petit tour et puis s’en va. Sur quinze participations à la CAN, c’est la neuvième élimination et la quatrième d’affilée au tour inaugural. Ça fait un petit peu trop pour une équipe qui se voit, à tort, bien meilleure que d’autres. La réalité, c’est que l’équipe du Maroc fait partie des Petits Poucets du continent dont la qualification à la Coupe d’Afrique doit être perçue comme un exploit. D’ailleurs, la prochaine CAN aura pour terre d’accueil le Maroc et comme lauréat, sans doute, un pays autre.