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Bien qu'archi-dominatrice, l'Espagne a ainsi fait preuve d'une certaine impuissance offensive, même si celle-ci reste évidemment relative lorsque l'on se remémore les 12 buts en 6 matches inscrits par l'Armada lors de son dernier Euro victorieux.
Le constat provient d'ailleurs de Vicente Del Bosque en personne: "Ils (La Géorgie) se sont bien recroquevillés sur leur but. Nous imaginions ce scénario, nous l'attendions, mais nous avons manqué d'allant offensif", reconnaissait à l'issue du match le sélectionneur espagnol.
Et Soldado, le buteur providentiel, de renchérir: "Nous nous sommes procuré peu d'occasions dans ce match." Avant d'ajouter: "Mais c'est important de transformer celles que l'on se crée et cela, nous avons su le faire".
Il n'empêche, ce n'est pas la première fois que la Roja montre ainsi des faiblesses offensives face à des équipes qui se barricadent à double tour, fermant le moindre espace.
Contre la Croatie déjà, en match de poules lors d'un l'Euro-2012 finalement remporté de main de maître en finale contre l'Italie (4-0), les Espagnols avaient été à la peine.
Si on laisse de côté le manque de réussite, matérialisé mardi en première période par un poteau sur une frappe de Silva, les difficultés chroniques en attaque proviennent surtout de deux facteurs.
Une fâcheuse tendance à oublier que "possession" ne rime pas forcément avec "victoire". L'Espagne, royaume du baroque par excellence en architecture, l'est aussi et parfois à l'excès dans son football. Ensuite, une obsession de perforer systématiquement dans l'axe, plutôt que d'écarter vers les ailes. Il faut aussi dire qu'avec Arbeloa, rigoureux défensivement mais plus limité offensivement, la "Seleccion" perd de la force de frappe sur le côté droit. Pour cette fois, c'est Soldado qui aura tiré les siens de ce mauvais pas, de la même manière que Navas avait fait respirer l'Espagne face à la Croatie au dernier Euro (1-0).
Le Valencien de 27 ans, grand absent de cet Euro après avoir été coiffé sur le fil par un Negredo finalement décevant, réalise là une bonne affaire. Car il est sûr qu'en marquant son 4e but en 6 sélections (et son premier en match officiel), il aura marqué aussi des points auprès de Del Bosque. Bien servi par Fabregas à quatre minutes de la fin, l'avant-centre formé au Real Madrid n'a cette fois pas laissé passer l'occasion, après avoir déjà eu une première balle de match juste avant la pause, détournée par le gardien géorgien Loria. Une chose est sûre: ce type de défense resserrée devrait inciter Del Bosque à s'éloigner du système de "faux neuf" qu'il avait largement utilisé lors de l'Euro.
Contre des dispositifs aussi fermés, mieux vaut en effet proposer un point de fixation aux défenses adverses de manière à laisser le champ libre aux milieux.
Le 12 octobre face à la Biélorussie, battue mardi 3-1 par les Bleus au Stade de France, les hommes de Del Bosque auront une occasion supplémentaire de montrer qu'ils ont intégré l'adage "dominer n'est pas marquer".