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Mais à le séparer de l’ivraie et pour dire vrai, la plaisanterie ne prête guère au moindre sourire pour nos 25.000 ‘’licenciés chômeurs’’. En effet, à titre d’une formation supplémentaire offerte en guise de bonne année 2016, 10.000 d’entre eux se devront pour un quinquennat, de réutiliser plumes et encriers afin de mieux suivre le regard de Si Abdeslam.
Au passage, signe avant-coureur ou lapsus calami, on remarquera la qualification de ‘’licenciés’’ que notre bon ministre a bien voulu à ces personnes involontairement sans travail qui, après nombre d’années, ont usé et même abusé de leurs fonds de culottes sur des bancs peu propices à un quelconque avenir.
Ce lapsus linguæ, au demeurant se comprend aisément dès lors que la CGEM dans son rôle de licencieur, s’immisce dans ces affaires de chômage forcé pour y ajouter du sien.
Mais la meilleure, c’est quand Si Abdeslam prévient : “Que le programme concerne principalement les diplômés chômeurs de longue durée’’. Remarque, devant l’ampleur de la crise qui touche cette catégorie de fainéants et la gravité des problèmes de pauvreté et de chômage qui en découlent, on ne peut mieux qu’apprécier l’initiative courageuse de cette réforme sociale révolutionnaire.
A se demander si la source du désir soudain de notre ministre à pourvoir un profil à ses ‘’administrés’’ n'est que l'envie de plaire au mieux à son mentor, ce bon vieux Benky qui, lui, avait promis lors d’une campagne récente, une lutte sans merci contre ‘’bitala’’ en créant de l’emploi à tire-larigot. Mais ça, comme dirait la pub, c’était avant…