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Recherché pour espionnage par les Etats-Unis après la révélation d’informations fracassantes sur un programme américain secret de surveillance des communications mondiales, M. Snowden pourrait désormais se rendre en Bolivie, au Venezuela ou au Nicaragua, qui se sont dit prêts à l’accueillir.
Contactées par l’AFP lundi, les ambassades de ces trois pays ont déclaré n’avoir «aucune information» sur le sort de M. Snowden, invisible depuis son arrivée le 23 juin dans la zone de transit de l’aéroport de Moscou-Cheremetievo, en provenance de Hong Kong où il s’était rendu après avoir quitté les Etats-Unis.
Interrogé par l’AFP sur le sort du fugitif américain, le porte-parole du président russe Vladimir Poutine a indiqué lundi que la Russie n’était pas concernée: «Ce n’est pas notre affaire», a déclaré Dmitri Peskov.
La Russie, qui n’a pas d’accord d’extradition avec les Etats-Unis, avait indiqué précédemment que M. Snowden n’avait pas franchi formellement sa frontière, c’est-à-dire le contrôle des passeports, et qu’elle n’avait rien à lui reprocher.
De nombreuses incertitudes planent cependant sur la manière dont M. Snowden, qui a vu son passeport annulé par Washington, pourrait quitter l’aéroport de Moscou pour se rendre dans un pays d’accueil sans être intercepté par les Américains.
L’avion du président bolivien Evo Morales avait été contraint d’effectuer une escale à Vienne, à son retour de Moscou où il était en visite la semaine dernière, plusieurs pays européens le soupçonnant de ramener avec lui Edward Snowden.
Cet incident a scandalisé l’Amérique Latine et avant tout le président bolivien qui a déclaré samedi qu’»en signe de protestation», son pays allait accorder l’asile politique à Snowden si celui-ci en faisait la demande.
La Bolivie, le Venezuela et le Nicaragua entretiennent des relations politiques tendues avec les Etats-Unis, et semblent pour l’heure les seules options pour l’informaticien qui a demandé l’asile politique à plus d’une vingtaine de pays et essuyé de nombreux refus.
Si le séjour de M. Snowden à Moscou devait se prolonger encore pendant des semaines, il pourrait entraîner l’annulation de la visite du président américain Barack Obama dans la capitale russe début septembre, à la veille du G20 à Saint-Pétersbourg, affirme lundi le quotidien Kommersant en citant une source au département d’Etat américain.