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Sixième journée du play-off de basketball : L’IRT sort par la petite porte

Samedi 1 Mai 2010

La sixième journée du play-off du championnat national de première division de basketball s’est achevée samedi soir avec une surprise de taille à la salle Omnisports Badr de Tanger où l’IRT s’est fait piéger par le Raja de Casablanca. Cette défaite de l’équipe du Détroit, détentrice des deux dernières éditions 2007-2008 et 2008-2009 du championnat, a laissé pantois plus d’un.
Après son revers en Coupe du Trône face au MAS, voilà une autre contre-performance que viennent d’enregistrer les Tangérois cette fois-ci dans leur parquet face au Raja de Casablanca, un club qui est en train de préparer son équipe pour la saison prochaine en y incorporant de jeunes talents de l’école du club.
Le résultat de ce travail encadré par un staff technique jeune, ambitieux, sous la houlette du coach vétéran Bouchaïb El Guers a donné ses fruits.
Mais si on jette un coup d’œil sur les matchs du Raja de Casablanca, on se met très rapidement à l’évidence que les hommes de Bouchaïb El Guers ont fait un parcours remarquable lors du play-off en battant l’ASE dans son propre fief sur le score de 47/55, en plus du succès obtenu devant l’ASS sur le score de 87/73. Sans pour autant oublier le résultat devant ce même club tangérois à Casablanca sur la marque de 79/76.
Dans ce contexte, on s’aperçoit que le Raja, vieux routier de ce type de compétition, a  su atteindre l’objectif escompté sans tapage ni dépenses superflues, se contentant des éléments de la maison et quelques vétérans.
Après tout, le Raja est présent au dernier carré avec une grande ambition, sans pression ni complexe. Un signe alarmant pour les équipes vedettes en lice.
 Revenons au groupe B où les dés sont déjà jetés. Après son succès sur l’ASE, l’Association Sportive de Salé est officiellement qualifiée aux demi-finales.
Lors de cette rencontre, les Akinocho, Raffii, Jojo, Abdelmounaïm n’ont pu tenir plus d’une mi-temps à cause d’un manque flagrant de joueurs sur le banc de touche. En effet, l’absence de Kechrid l’international tunisien qui a rejoint son pays pour préparer le Championnat du monde et  de Barrezzi a pesé très lourd au décompte final.  Sans parler du coach Drasco qui  n’a plus donné signe de vie depuis son dernier voyage. Le coaching  a été confié à l’enfant du terroir, Hassan Ferzouz.
La stratégie tracée au début de la saison avec un budget colossal n’a pas donné les résultats escomptés. L’ASE s’est inclinée devant l’ASS. Et de ce fait, elle devra jouer le play-out pour éviter éventuellement la relégation.

Abdelmjid BOUSLIM

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