-
Biden en Angola pour tenir in extremis une promesse à l'Afrique
-
Trêve au Liban. Frappes israéliennes contre des positions du Hezbollah
-
En Syrie, des rebelles prennent la majeure partie d'Alep
-
La BCE alerte sur les fragilités de la stabilité financière dans la zone euro
-
"Crise de la faim" au Soudan : Le chef d'une ONG fustige la communauté internationale
“L’objectif de ce plan n’est pas seulement de ramener la situation à Gaza à ce qu’elle était avant l’agression israélienne mais de l’améliorer sensiblement en liant la reconstruction au développement économique”, a affirmé dimanche soir à des journalistes le Premier ministre palestinien Salam Fayyad. La conférence se tient sur fond de regain de tension autour de Gaza, d’où des roquettes ont encore été tirées dimanche vers le sud d’Israël. Le Premier ministre israélien sortant Ehud Olmert a menacé d’une riposte “sévère”.
Le plan prévoit 1,3 milliard de dollars en 2009-2010 pour la reconstruction et le redémarrage de l’économie et 1,5 milliard pour combler le déficit prévu dans l’exercice en cours du budget de l’Autorité palestinienne, dont la moitié est consacrée à Gaza, bien que M. Abbas n’exerce aucun contrôle sur ce territoire tombé mi-2007 aux mains des islamistes du Hamas.
Comment faire parvenir l’aide sans traiter avec le Hamas, considéré comme une organisation terroriste en Occident, sera l’une des principales préoccupations des participants.
Dans un communiqué à Gaza, le Hamas a rejeté “toute exploitation politique” de l’aide.
Se présentant comme le pouvoir “légitime” à Gaza, il a affirmé que les donateurs iraient “dans la mauvaise direction” en essayant de le contourner et “entraveront ainsi délibérément la reconstruction”.
Outre M. Moubarak, le président français Nicolas Sarkozy, le Premier ministre italien Silvio Berlusconi, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon et la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton sont présents.
Mme Clinton annoncera une contribution de 900 millions de dollars, dont 300 millions d’aide directe à Gaza, a indiqué le département d’Etat.
L’Union européenne a indiqué qu’elle s’engagerait à hauteur de 554 millions de dollars en 2009.
De leur côté, les six pays du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Qatar et Oman) ont promis le versement de 1,65 milliard de dollars, selon l’agence saoudienne SPA.
La conférence doit aussi lancer un appel en faveur d’une relance du processus de paix israélo-palestinien au moment où Israël s’apprête à se doter du cabinet le plus “faucon” de son histoire. Une réunion du Quartette pour le Proche-Orient (ONU, UE, USA et Russie), qui oeuvre pour la création d’un Etat palestinien aux côtés d’Israël, est prévue en marge de la conférence.
L’agression israélienne qui a fait plus de 1.300 morts a pris fin le 18 janvier mais les tractations en vue d’une trêve durable entre le Hamas et Israël sous les auspices de l’Egypte n’ont toujours pas abouti. Israël lie l’ouverture des points de passages de la bande de Gaza à la libération d’un de ses soldats qui y est détenu depuis sa capture en 2006.