

Après le Onze national, c’est le Raja qui a pris le relais de cette triste modestie, suivi presque aussitôt par les FAR. Et dire qu’il ne s’agissait pas plus que de compétitions très régionales ignorées par la FIFA et même la CAF.
C’est d’autant plus consternant qu’il s’agit de deux clubs dits, à juste titre peut-être, phares du football national.
Mercredi, l’ASFAR s’en était allée se faire battre par les Libyens d’Al Ahly de Benghazi qui l’avait contrainte au nul blanc à Rabat. Il est bien loin le temps où le football national faisait peu de cas de son homologue libyien.
La veille, ce sont les Verts du Raja qui s’étaient chargés d’enfoncer les crampons dans cette plaie béante du football national. Ils étaient inexistants en deuxième période notamment, face aux Algériens de l’Entente de Sétif qui n’ont pas eu à forcer leur talent pour l’emporter.
Qu’en penseraient tous ceux qui avancent que tout le mal vient des joueurs marocains évoluant ailleurs qu’au Maroc ? Ils ont vite fait d’oublier la tannée infligée par le Onze libyen à un Onze national très local et trop vite éjecté de la qualification pour la CAN, version bled.
Que faut-il de plus pour admettre que le mal est profond, que ce n’est pas une histoire de joueurs ou d’équipe nationale. C’est tout le système qui est à bannir.