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«Notre position a été claire : on a réclamé soit l’instauration d’un tarif spécifique concernant le transport urbain, soit de nous octroyer le droit à la publicité comme c’est le cas dans d’autres villes du Royaume», nous a déclaré à ce propos, Abdelhadi Samad, secrétaire général du Conseil régional des taxis de Casablanca (CRTC).
Selon lui, les autorités locales ont demandé une réunion avec les syndicats pour trouver un terrain d’entente, tout en précisant que l’instauration d’un tarif spécifique et la concession du droit de publicité sont du ressort du gouvernement. Mais, selon un chauffeur de taxi présent au sit-in, «ce sont là les seules solutions pour compenser les effets de la hausse des prix des carburant».
Ce que M. Samad confirme tout en dénonçant le fait que certains membres du Conseil de la ville et de responsables de la wilaya s’opposent à la prise de telles décisions, car elles pourraient menacer le monopole de M’dina bus sur le secteur de l’affichage publicitaire sur les véhicules de transport urbain. «On est convaincu qu’il y a certaines personnes qui nous mettent les bâtons dans les roues puisque l’ancien wali de Casablanca, Mohamed Halab, avait donné son feu vert à plusieurs reprises. Mais jusqu’à aujourd’hui, le blocage demeure de mise», nous a-t-il confié.
Pour ce syndicaliste, l’octroi du droit de publicité aux taximen casablancais sera d’une grande utilité pour les usagers ainsi que pour les professionnels. D’après lui, les recettes publicitaires générées seront en mesure d’amortir les pertes enregistrées suite à la hausse des carburants et, du coup, elles épargneront aux usagers l’augmentation des prix décidée dernièrement. «C’est l’usager casablancais qui va sortir gagnant de cette affaire. Malheureusement, cela ne semble pas du goût de certaines parties», a-t-il regretté.
Notre interlocuteur a saisi également l’occasion pour indiquer que la question des augmentations des prix ne doit en aucun cas occulter les autres problèmes du secteur. «Notre sit-in est également une manifestation de notre colère contre l’indifférence du gouvernement face aux engagements qu’il a pris auparavant», nous a-t-il expliqué. Il fait allusion aux engagements des ministres de l’Equipement, de la Justice et de l’Emploi concernant l’affiliation à la CNSS, le logement social et la modification de certaines dispositions relatives à l’application du Code de la route. «On n’a reçu tellement de promesses mais jusqu’à présent, on n’a rien vu venir. Et c’est lamentable», s’est-il désolé tout en menaçant de recourir à la grève d’ici une dizaine de jours.