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L’appel à ce mouvement de protestation a été lancé par trois centrales syndicales : la FDT, l’UMT et l’UNTM. La coordination des trois syndicats précités a tenu à dénoncer le désintérêt quant à leurs doléances, appelant à la nécessité d’établir une parité dans les pensions de retraite entre tous les fonctionnaires des Centres hospitaliers. Elle a revendiqué également l’amendement des articles 71 et 72 des statuts des fonctionnaires desdits centres. Ces articles hissés au rang de loi sont jugés discriminatoires par les grévistes qui estiment qu’ils doivent être revus et corrigés. Si l'article 71 dispose que tous les fonctionnaires des CHU dépendent de la RCAR, l'article 72 en revanche exempte les fonctionnaires du CHU Ibn Sina de ses dispositions d’où l'exception afin qu’ils dépendent de la CMR.
Pour le personnel de la santé d’Ibn Rochd, ce débrayage pourrait être suivi par d’autres actions militantes si ses doléances ne venaient pas à être satisfaites. Ce sit-in s'inscrit dans le cadre d'un programme de lutte légitime et sera certainement suivi par d'autres formes de protestation à même de rendre justice au personnel du CHU.
Il y a lieu de rappeler que ce dossier avait déjà été ouvert à l’époque du ministre de la Santé Houcine El Ouardi qui l’avait transmis à l’ancien chef du gouvernement Abdelilah Benkirane et même avant, du temps où Yasmina Baddou tenait les rênes de l’administration de la Santé. Malheureusement, ce dossier était resté dans les tiroirs sans jamais être traité. Le ministre récemment évincé avait même promis de l’introduire dans le cadre de la réforme globale de 2017, sauf que rien n’a été fait jusqu’à présent, selon les grévistes.
L’amélioration des conditions de travail et de vie du personnel des CHU devrait être une préoccupation majeure des autorités de tutelle, le contraire signifierait une politique de paupérisation et d’anéantissement des droits et acquis du personnel médical.