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Signés par le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Riad Mezzour et le directeur général de l'OMPIC, Abdelaziz Babqiqi, ces accords représentent un nouveau cadre pour la protection des créations des artisans contre les pratiques pouvant porter atteinte à leurs droits et au patrimoine culturel national.
Le premier accord vise à sensibiliser quant à l’importance de la protection de la propriété industrielle et intellectuelle du patrimoine marocain, et de son rôle en lui conférant plus de rayonnement, tout en associant les professionnels, les artisans et les opérateurs concernés par ce patrimoine à sa protection.
En vertu de cet accord, le département de la culture fournira l’expertise nécessaire au ministère de l’Industrie et du Commerce et à l’OMPIC pour garantir la protection du patrimoine marocain.
Le deuxième accord, tend, quant à lui, à financer les opérations réalisées par le Royaume dans le domaine de l’inscription, à travers l’OMPIC, du patrimoine culturel auprès des institutions internationales, en mettant en place un plan d’action pour organiser les opérations d’inscription des éléments du patrimoine marocain dans le monde.
Dans une déclaration à cette occasion, M. Bensaid a indiqué que ces deux accords conféreront à la protection du patrimoine national une dimension internationale, soulignant l'importance de renforcer la protection légale du patrimoine marocain.
Le ministre a aussi rappelé que la présentation du patrimoine marocain matériel et immatériel passait notamment à travers l’ICESCO et l’UNESCO, faisant savoir en outre que le gouvernement a mis en place un mécanisme au profit des artisans «maalmine» pour la protection des éléments du patrimoine marocain immatériel.
Il a également assuré que ces artisans constituent un maillon essentiel dans la protection du patrimoine marocain, de par leur rôle dans la promotion de l’expérience marocaine dans ce domaine.
M. Mezzour a, de son côté, souligné l’importance de ces accords visant la «protection du patrimoine authentique du Maroc», faisant observer que plusieurs entreprises internationales désirent en bénéficier sans respecter l’origine nationale et le talent des artisans marocains.
Ces accords constituent un autre outil légal pour la protection du patrimoine culturel marocain, a ajouté le ministre, estimant qu'ils contribueront au renforcement de la protection de la création des artisans.
Le directeur général de l’OMPIC a, pour sa part, soutenu que les deux accords de partenariat ont pour objectif de protéger et valoriser le patrimoine culturel immatériel du Maroc, à travers des mécanismes de propriété industrielle et commerciale.
Ils visent également à renforcer la contribution du patrimoine culturel au développement socio-économique du Royaume, à travers la création des opportunités d’emploi et de la valeur ajoutée, a-t-il ajouté.