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Des essais ont été menés sur une quarantaine de patients qui ne prenaient plus leur traitement antirétroviral. Douze semaines après cet arrêt, "le vaccin est parvenu à contrôler temporairement la réplication du virus avec une réduction maximum de la charge virale de plus de 90% par rapport à la charge initiale", explique le communiqué de l'hôpital.
Ces résultats iraient jusqu'à être similaires à la réponse obtenue avec les médicaments. Toutefois, ce vaccin seul ne permet de réduire la charge virale que pendant une durée maximum d'un an, période à l'issue de laquelle les patients doivent reprendre les médicaments antirétroviraux. "A l'avenir, il faudra améliorer le vaccin et le combiner avec d'autres vaccins thérapeutiques. Arriver jusque là nous a pris sept ans et dans les trois ou quatre années à venir, nous allons travailler dans cette direction", a assuré le chef du service des maladies infectieuses de l'hôpital Clinic, Josep Maria Gatell, qui a dirigé l'équipe.