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Les résultats de ces recherches, qui ont été menées sur 377 bébés séropositifs âgés, en 2005, entre six et douze semaines, sont plutôt encourageants. "Un traitement précoce suivi d'une interruption est incontestablement meilleur et moins coûteux que de retarder le début du traitement chez les nourrissons", explique Avy Violari, co-auteur de l’étude publiée par la revue médicale The Lancet.
Pour parvenir à ces conclusions, les scientifiques ont administré un traitement de 40 semaines à un premier groupe de nourrissons, un traitement de 96 semaines à un deuxième groupe et un traitement retardé jusqu’à l’apparition des premiers symptômes de la maladie à un troisième groupe. Les résultats définitifs prouvent donc, comme l’explique le docteur Violari, qu’un traitement précoce est plus efficace qu’un traitement retardé, même en cas d’interruption. "Plus surprenant encore, une partie non négligeable des enfants ayant reçu le traitement précoce n'avaient toujours pas repris de traitement à l'issue de l'étude de 5 ans (19% de ceux ayant reçu le traitement court et 32% de ceux ayant eu le traitement long)", ajoute l’AFP.
Les chercheurs reconnaissent ne pas connaître les effets d’un traitement précoce à longue durée ou non interrompue, de futures études viendront peut-être répondre à cette question. L’OMS de son côté recommande des options pour la prévention de la transmission mère-enfant du virus du sida avec l’administration des antirétroviraux aux mères et aux nourrissons, pendant la grossesse, à l’accouchement et pendant la période post-natale.