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Si le Medavenir m’était conté !

Au COC, la palme du savoir-faire

Jeudi 3 Mai 2018

Chapeau à ces rares clubs qui continuent, malgré la morosité ambiante, à faire contre mauvaise fortune bon cœur, à consentir donc d’incommensurables efforts pour que la petite balle jaune nationale soit logée à une meilleure enseigne.
Avec, cependant, une mention spéciale pour le COC qui s’apprête à nous gratifier à partir du 5 mai et jusqu’au 12 d’un beau plateau tennistique qui s’annonce pour le moins alléchant. Eh oui ! Le Medavenir est fidèle au rendez-vous comme il l’a été pendant trente ans.
Il s’est passé du temps, en effet depuis que Moulay Driss Alaoui, alors président du COC, et qu’il continue à servir encore et toujours avec la même abnégation, a eu l’idée de mettre sur pied le Med 2000. Un petit tournoi qui allait prendre le temps de grandir après s’être trouvé une place dans le calendrier ITF. La métamorphose est telle qu’il a gravi avec assurance tous les échelons évoluant de grade en grade jusqu’à devenir le seul tournoi ITF junior Grade 1 sur toute l’Afrique. Le mérite en revient à toutes ces équipes dirigeantes qui se sont succédé pendant toutes ces années et à ces membres du club qui y ont cru.
C’est donc en toute logique que  le Med 2000 devient le Medavenir.
Et ce n’est pas sans un brin de nostalgie que l’on se représente ces jeunes raquettes douées qui ont foulé les courts du COC pour devenir des célébrités de par le monde. Des noms ? L’on se contentera de citer des Bruguera, Corretja, Bagdatis, Jankovich … ou encore, et surtout, nos El Aynaoui et Alami.
Et comment ne pas se rappeler cette liesse qui s’était emparée du tout COC quand la victoire finale est revenue à des raquettes nationales ? On le doit à Fathi Idrissi, à Réda Amrani et à Mehdi Ziadi.
Ah, le bon vieux temps ! serait-on tentés de soupirer. Sauf que l’on devrait peut-être se laisser aller vers quelques doux rêves. Et si la coqueluche de l’ACSA Diae El Jardi au tableau final de par son classement tout comme le feu follet du Riad Yassir Kilani décidaient de dépasser le cap des quarts, exploit qu’ils avaient réalisé l’année dernière ? Et pour que le plaisir soit plus grand, on s’accommoderait fort bien  de quelques bons résultats de la part d’autres raquettes nationales figurant au tableau final ou celles qui y accéderont au gré d’une wild card. Avec également l’opportunité  des qualifs, c’est un bon nombre de joueuses et de joueurs marocains qui auront la possibilité de se mesurer à d’autres champions en herbe venus de plus d’une quarantaine de pays.
Les noms et le classement respectif des participants forcent le respect. Chez les filles, la tête de série numéro 1 Joanna Garland (Chine-Taïpei) est 24ème ITF. Chez les garçons, le Tchèque Dalibor Sveina est (excusez du peu) 9ème ITF. C’est dire !
Il ne serait par ailleurs pas superflu de rappeler que durant ce 31e Medavenir, il n’y aura pas  que du tennis entre animation culturelle, artistique ou autre. D’ailleurs, le COC en fait son dada durant toute l’année.
M.B.A

Medavenir : La fierté du tennis marocain

Appelé à l’époque Med 2000, le tournoi, initié par notre ex-président Moulay Driss Alaoui Mdaghri, avait comme horizon l’an 2000 et comme but de rassembler des joueurs amateurs juniors du bassin méditerranéen pour un tournoi amical ne figurant même pas dans le calendrier de l’ITF.
D’abord inscrit dans le calendrier international de l’ITF, ensuite grimpant de grade en grade, le tournoi est devenu aujourd’hui grade I : seul grade I en Afrique et dans le monde arabe.
Le Medavenir est devenu, grâce à l’investissement et l’engagement des comités successifs du COC Tennis, un tournoi de grande importance et un passage inéluctable pour les espoirs de la balle jaune.
Nous assistons, à chaque édition, à la participation de plus de 50 nationalités entre filles et garçons.
Le Medavenir constitue, également pour nos espoirs marocains, un rendez-vous annuel pour se frotter aux meilleures raquettes mondiales et mesurer l’évolution de leur niveau.
Si le tournoi a vu l’éclosion de beaucoup de champions internationaux, il a permis, également, à des joueurs marocains de confirmer leur talent. Nous avons, même, vécu la consécration de joueurs marocains.
Le Medavenir permet, non seulement, le développement du tennis national, mais également de faire rayonner l’image de la ville de Casablanca et du Maroc à travers l’attraction, chaque année, de joueurs, coachs et accompagnateurs pour la découverte de notre pays. Le Medavenir a, aujourd’hui et plus que jamais, besoin d’être soutenu pour continuer son ascension. Nos remerciements vont aux mécènes et sponsors ainsi qu’aux comités et membres du club qui ont milité pour le maintien de son organisation malgré le lourd fardeau financier. Nous espérons, aujourd’hui, un vrai soutien pour permettre la pérennisation de ce tournoi parmi les grands rendez-vous du tennis international junior.

Mohamed Mahboub
 Président du COC Tennis 

Le Medavenir souffle, cette année, sa 31ème bougie

Une 31ème édition qui rappelle que ce tournoi qui rassemblait, à sa naissance, des joueurs du pourtour méditerranéen pour une rencontre amicale, a atteint son âge de maturité.
Traversant les différents grades de l’ITF, grâce à la notoriété qu’il a pu développer au fil du temps, le Medavenir est, aujourd’hui, le passage prisé des meilleures raquettes internationales junior en quête d’une place au soleil de l’ATP et de la WTA.
Beaucoup de joueurs espoir en ont fait leur tremplin pour atteindre les premiers rangs du tennis mondial :Bagdatis, Di Pasquale, Jankovich, Brugura, Corretja, El Aynaoui, Alami et beaucoup d’autres.
Le tournoi a permis également la consécration de joueurs marocains à l’image de Reda Elamrani et Mehdi Zyadi.
Un voyage  de 31 ans à travers les cinq continents qui a permis au COC Tennis, à la ville de Casablanca et au Maroc d’être visité et chéri par le gotha du tennis mondial.
Et ce n’est pas par hasard que la Fédération internationale de tennis a décidé de promouvoir son rang au grade I pour la première fois en Afrique et dans le monde arabe.
Le Medavenir est aujourd’hui le 3ème tournoi phare de notre pays après le Grand Prix Hassan II et le Grand Prix Lalla Meryem.
Notre grand espoir est d’assister, cette année, à une nouvelle consécration marocaine.
Ce serait là notre meilleure satisfaction et notre meilleure récompense  en tant qu’organisateurs.
 





Dalibor Svrcina est un espoir tchèque, âgé de 15 ans. En fréquentant les courts dès 6 ans, ce prometteur droitier a réussi à façonner un revers à deux mains ravageur, grâce auquel il prend un malin plaisir à torturer ses adversaires, notamment sur dur, sa surface préférée. Aujourd’hui, il occupe la 8ème place du classement combiné ITF, soit sa meilleure performance jusqu’ici. 

Originaire de Taïpei, la capitale de la République de Chine, plus communément appelée Taïwan, Joanna Garland, cette droitière née à Stevenage, ville de l'est de l'Angleterre, il y a plus de 16 ans, continue sa fulgurante ascension, entamée à l’âge de 8 ans. Une évolution magnifiée par son revers à deux mains qu’elle aime surtout utiliser sur terre battue, sa surface favorite. Son bilan de 79 victoires pour 39 défaites, lui permet à présent d’occuper le 24ème  rang au classement ITF. 




La 78ème place au classement ITF occupée par ce jeune Rbati de 17 ans ne dit pas tout de son talent. Tombé dans la marmite du tennis à huit ans, Kilani Yassir est un droitier à l’aise sur terre battue. Son statut de meilleur espoir marocain lui promet un avenir brillant.  

C’est au seuil de ses sept ans que Diae El Jardi aura fait connaissance avec la balle jaune. Celle qui a vu le jour à Meknès est une inconditionnelle des surfaces dures. Avec pas moins de 129 rencontres dans les cordes, la Marocaine de 17 ans jouit d’une belle expérience, et son visage affichait souvent un beau et large sourire de gagnante (58% de victoire). Aujourd’hui, elle occupe le 63ème rang au classement ITF. 

M.B.A

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