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Aussitôt rentré d’une tournée qu’il avait effectuée en Afrique du Nord, Xavier Le Mintier avait, lors d’une rencontre tenue jeudi dernier avec des responsables syndicaux de Shell du Maroc, rejeté toutes les revendications des 750 employés de la filiale marocaine. Le lendemain, tout le personnel de Shell du Maroc passe à la vitesse supérieure, en boycottant le numéro 1 de l’Afrique. En effet, la réunion de vendredi, présidée par le directeur général de Shell du Maroc, Mohamed Raihani, a été de courte durée. Et pour cause : Au moment où il devait céder la parole à Xavier Le Mintier, l’assistance s’est retirée de la salle après avoir remis une copie individuelle des revendications à Le Mintier, tout en exigeant une réponse par écrit. La même scène s’est répétée le même jour au Napht Club (Personnel centres LPG et Roches-Noires).
A rappeler que pour défendre au mieux leurs revendications, les employés de Shell à travers 21 pays se sont regroupés sur le site Web Facebook dans le groupe « SHELL PEOPLE ARE NOT FOR SALE » et coordonnent leurs actions conjointement.
Les employés de Shell dans nombre de pays concernés ont organisé des grèves dont le Sénégal qui a entamé samedi un débrayage de quatre jours pour exiger des négociations avec la direction locale du groupe pétrolier britannique. En Tunisie un préavis de grève de 3 jours a été déposé. Les employés de la société préparent une grève à travers 21 pays. Contrairement aux autres pays, le personnel de Shell du Sénégal est soutenu par le gouvernement prêt à aider ces derniers à racheter les parts détenues par celle-ci dans le pays. Ce qui constitue une position sage, courageuse et engagée. Outre le Maroc, il s'agit de l’Algérie, Tunisie, Egypte, Côte-d'Ivoire, Burkina Faso, Ghana, Togo, Sénégal, Mali, Guinée, Cap-Vert, Kenya, Ouganda, Tanzanie, Botswana, Namibie, Madagascar, Maurice et La Réunion.