-
Coupe du monde de kitesurf à Dakhla: Kesiane Rodrigues s'adjuge le titre
-
Mondiaux juniors de taekwondo: De l’or pour Amina Dehhaoui
-
Séance d’entraînement du Onze national au Complexe Mohammed VI de football
-
Test saoudien pour l’EN U17
-
Ligue des champions : Le Raja Casablanca et l'AS FAR dans le même groupe
Même sans briller, voilà le Real (1er, 33 pts) qui compte provisoirement sept longueurs d'avance sur le Barça (26 pts), qui devait affronter hier la Real Sociedad.
En outre, le club catalan a provisoirement perdu sa deuxième place samedi soir avec la victoire de Séville (2e, 27 pts), tombeur 2-1 d'un Valence en pleine spirale négative.
Tout l'inverse du Real, qui vit une période faste : l'équipe de Zinédine Zidane a enchaîné samedi son 31e match sans défaite toutes compétitions confondues, à trois unités du record du club (34 rencontres d'affilée). Le technicien français, lui, est devenu l'entraîneur affichant le meilleur ratio de victoires en Liga de l'histoire de la "Maison blanche" (81,8%).
Et tant pis si, comme l'a reconnu "Zizou", il n'y avait que les trois points à retenir de cette victoire poussive obtenue en l'absence de Gareth Bale (cheville) et Raphaël Varane (genou).
"Sur le contenu, on ne peut pas être très satisfait. Mais nous sommes toujours leaders, nous poursuivons notre bonne série et il faut continuer comme ça", a lancé Zidane en conférence de presse, assurant n'être "pas préoccupé" avant le clasico.
Au stade Santiago-Bernabeu, le Real s'en est remis à un penalty de Cristiano Ronaldo (5e) puis une tête plongeante de l'attaquant portugais (18e), désormais seul en tête du classement des buteurs (10 buts).
Ronaldo a confirmé au passage son retour en forme, une semaine après avoir réussi un triplé contre l'Atletico le week-end dernier dans le derby madrilène (3-0).
Ravi, le stade Bernabeu s'est mis à chanter à la gloire de son héros, grand favori pour décrocher un quatrième Ballon d'Or le 13 décembre: "Balon de Oro, Cristiano Balon de Oro !".
Mais sous le déluge, plusieurs erreurs de déconcentration ont causé bien des frayeurs au public merengue.
Après de nombreuses occasions pour Gijon (1re, 3e, 11e, 29e...), Carlos Carmona a profité d'une inhabituelle erreur de relance de Luka Modric pour devancer Mateo Kovacic dans la surface et réduire la marque (35e). Beau symbole des absences du Real, pas assez agressif et trop maladroit !
Et le Sporting aurait pu égaliser sur un penalty sifflé en fin de rencontre si l'attaquant Duje Cop, qui venait de se prendre le pouls avant de tirer, n'avait pas expédié sa frappe au-dessus (79e).
Certains des joueurs madrilènes qui avaient l'opportunité de marquer des points en vue du clasico n'en ont pas profité : le Colombien James Rodriguez, titulaire pour la première fois depuis un mois, a été très discret.
Quant à l'avant-centre Karim Benzema, sevré de ballons en première période, il s'est un peu secoué en seconde, avec notamment une tête à bout portant difficilement sauvée par le gardien adverse (58e). Mais il a essuyé les sifflets du stade sur certaines actions.
Zidane, lui, a eu droit aussi à une petite bronca d'incompréhension au moment de remplacer Kovacic, très bon dans l'entrejeu. Le Français a expliqué ensuite que le Croate avait été victime d'un coup et qu'il l'avait sorti par précaution.
Quoi qu'il en soit, l'essentiel était de l'emporter avant le clasico: le Real est désormais assuré de conserver sa première place au classement même en cas de défaite samedi prochain au Camp Nou. C'est toujours ça de pris !