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C’était bien le cas pour la toute dernière édition de « Mawaïd maâ el intikhabat » (Rendez-vous avec les élections) sur 2M, savamment animée par celui qui se trouve désormais rompu à la tâche, le journaliste Jamaâ Goulahcen.
Les téléspectateurs ont notamment eu à apprécier la prestation posée et réfléchie du Premier secrétaire adjoint du Parti des forces populaires.Dans un langage clair, net et précis où il n’y a pas de place pour la langue de bois, ce militant socialiste chevronné a rappelé que l’USFP adhère pleinement aux prochaines échéances législatives parce qu’il privilégie comme d’ailleurs cela a toujours été le cas, l’intérêt suprême du pays, appelé qu’il est à se mettre de manière définitive sur la voie de l’édification et de l’instauration irrévocable des bases d’une démocratie authentique, tranchant avec les hésitations et autres tergiversations qui ont marqué le champ politique national au cours des dernières années.
Contrairement à bien d’autres formations politiques ou « entités électoralistes», l’USFP se trouve d’autant plus à l’aise dans le contexte politique actuel que les réformes politiques et constitutionnelles accomplies par le Maroc se trouvent être, pour ainsi dire, les siennes. Lesquelles réformes, rappelle subtilement Oualalou, «correspondent totalement à nos orientations militantes depuis toujours ».
Le Mouvement du 20 février ? L’USFP s’est trouvé et se trouve, rappelle Fathallah Oualalou, d’autant plus à l’aise qu’il était le premier, et qu’importe s’il a eu à en payer le prix fort, à militer pour l’instauration d’un Etat démocratique, un Etat d’institutions dans la perspective d’une monarchie parlementaire.
Pour l’USFP, parti porteur d’un projet sociétal qui n’a rien à voir avec ces programmes électoraux couchés par certaines formations de dernière heure et truffés de promesses aussi irrationnelles que mielleuses, mais qui durent le temps d’une campagne, l’opposition n’a jamais été une fin en soi. Et encore moins le fait de se retrouver au gouvernement. « Seule la volonté du peuple compte », clame Fathallah Oualalou. L’USFP compte sur une participation massive des citoyens qui ne doivent pas laisser le champ libre aux tricheurs et aux prévaricateurs.
L’USFP respectera, bien évidemment, la volonté du peuple marocain à qui il appartient de choisir (entre les forces en présence) le gouvernement ou l’opposition.
Il ne peut y avoir de complexe, rappelle-t-il, de se retrouver dans l’opposition. C’est, on ne peut plus normal, pour un parti qui tire une fierté toute légitime de toutes ces décennies faites de militantisme sans concession et de sacrifices inestimables, de passer à l’opposition. L’USFP, précise, si besoin en est, le dirigeant socialiste, est tout aussi fier d’avoir grandement contribué à la réalisation des réformes actuelles et à la gestion de la chose publique sous l’ère du gouvernement de l’alternance consensuelle.
Une expérience malheureusement avortée quand on a porté un coup à la méthodologie démocratique en 2002.
L’USFP a eu à en subir les conséquences. Mais, depuis qu’il endure, depuis qu’il milite et résiste pour un Maroc répondant aux aspirations du peuple, le Parti des forces populaires est toujours tout aussi disposé à continuer sur la même voie. La main dans la main au côté des forces qui partagent les mêmes valeurs.