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Cet écart de 11 années suffit à résumer la carrière de l'Américaine. Son premier succès à Paris en 2002, face à sa soeur Venus, alors qu'elle n'avait que 20 ans, avait été le premier de cinq titres du Grand Chelem consécutifs.
Pendant deux années, en 2002 et 2003, les deux frangines ont tout écrasé sur leur passage. Puis la motivation de Serena a chancelé et au gré des blessures, et des absences, elle n'a plus gagné de titres que de manière épisodique.
Mais tout a changé pour l'Américaine quand elle a été éliminée l'an passé au premier tour à Roland-Garros par la Française Virginie Razzano. Après avoir vu la mort de près avec son embolie pulmonaire en mars 2011, elle s'est convaincue de rattraper le retard accumulé. Depuis le "Roland" 2012, Serena est devenue un ouragan qui dévaste tout sur son passage. Samedi, elle a signé sa 74e victoire sur cette période, pour seulement trois défaites, dont deux alors qu'elle était amoindrie physiquement.
Elle a remporté 11 titres sur 14 tournois disputés, s'imposant à Wimbledon, aux JO, à l'US Open, au Masters, et finalement à Roland-Garros.
"Elle a beaucoup souffert de cette élimination au premier tour l'an dernier, c'était un vrai choc pour elle. Elle a donné la meilleure réponse, elle a fait un travail de reconstruction pour devenir peut-être plus forte qu'elle ne l'a jamais été", explique le Français Patrick Mouratoglou, qui l'entraîne depuis un an exactement.